Alors que l’annonce de disputer le premier match de l’équipe de France dans cette Coupe Davis 2016, face au Canada (du 4 au 6 mars prochain), sur terre battue en Guadeloupe avait agréablement surpris, cette hypothèse pourrait désormais être abandonnée.
Selon Guadeloupe 1ère, Ary Chalus, le nouveau président de la Région Guadeloupe aurait annoncé que le coût de l’accueil de cet événement aurait été fortement vu à la hausse. Les prévisions faites étaient de l’ordre de 1,5 millions d’euros, mais le coût réel serait environ trois fois supérieur (4,5 millions d’euros). Ce coût comprendrait l’acheminement de 400 tonnes de terre battue par bateau, mais également la construction des courts et l’aménagement des infrastructures pour accueillir un match de cette importance au Vélodrome de Baie-Mahault (voir photo ci-dessus), où 9 000 spectateurs sont attendus. Initialement en capacité de tenir le coût de 1,5 millions d’euros (dont 500 000 pris en charge par la FFT, ndlr), la collectivité territoriale de la Guadeloupe ne serait plus tout à fait capable d’assumer. Monsieur Chalus, qui actuellement cherche des solutions du côté du Ministère des Sports, a refusé de signer le chèque et il devrait s’exprimer lundi, donnant au passage la décision finale de cette affaire.
Très fier d’avoir annoncé la tenue de cette rencontre de Coupe Davis aux Antilles, la FFT et son président (Jean Gachassin), si la Guadeloupe venait à décliner, devrait trouver rapidement une solution de repli. Selon Martinique 1ère, la Martinique, île voisine des Antilles, pourrait être sondée. Mais « la Fédération risque de choisir une situation de repli plus sûre. Je ne sais pas s’il y aura une reconsidération du dossier martiniquais », a déclaré Germain Soumbo, le président de la Ligue de Tennis de Martinique, l’île ayant aussi adopté une nouvelle gouvernance.
La solution en Métropole serait donc préférable pour la FFT, qui se replierait alors sur les anciennes villes candidates comme Rouen et Albertville, ce qui ne serait pas du goût de Yannick Noah, le nouveau capitaine de l’équipe de France, et de ses joueurs, dont Gaël Monfils, qui avait à cœur de jouer sur son île d’origine, la Guadeloupe.