Londres, ville organisatrice du Masters depuis 2009, devra rivaliser avec Turin, Manchester, Singapour et Tokyo pour espérer renouveler son bail et organiser la compétition jusqu’en 2025.
L’annonce de cette shortlist est l’aboutissement d’un processus de candidature remontant à août 2018. A ce moment là, on ne comptait pas moins de 40 villes candidates pour obtenir l’organisation des ATP World Tour Finals, plus connus sous le nom de Masters de fin d’année. Depuis le 14 décembre, elles ne sont plus que 5 en comptant l’actuel hôte de la compétition, Londres. L’O2 Arena de la capitale anglaise espère bien renouveler son bail et obtenir l’organisation de l’épreuve pour quatre années supplémentaires, de 2021 à 2025.
Qui obtiendra le gros lot ?
Londres devra cependant composer avec Manchester, Turin et Singapour, des villes qui n’accueillent pas de tournoi ATP durant la saison, mais également avec Tokyo, organisateur annuel d’un tournoi ATP de catégorie 500 et hôte de la première édition du Masters en 1970. À noter que Singapour avait organisé le Masters WTA de 2014 à 2018 avant que Shenzhen en obtienne l’organisation à partir de 2019. Si le privilège d’orchestrer à nouveau la prestigieuse compétition, qui réunit les huit meilleurs joueurs de tennis de la saison, venait échapper à Londres, la capitale anglaise se classerait toutefois deuxième derrière New York en nombre d’éditions organisées. La capitale anglaise aurait dans ce cas accueilli onze éditions contre treize pour la ville américaine emblématique (1977-1989). Peut-être que cela ne sera que partie remise. Pour l’heure, le Masters connaîtra sa nouvelle destination en mars 2019.
Crédits photo à la une: Patrice