Au terme d’une saison asiatique très moyenne, sinon mauvaise, le N.1 français Gaël Monfils n’a pas saisi l’opportunité de prendre des points précieux en vue d’une possible qualification au Masters à Londres au mois de novembre. Après sa défaite contre Hubert Hurkacz (6-2, 7-6) à Shanghai, le tricolore doit désormais se tourner vers l’Europe avec un programme chargé pour les semaines à venir.
Si l’on avait imaginé que Monfils surferait sur sa bonne vague new-yorkaise après son quart de finale à l’US Open, force est de constater que l’on a eu tort de croire que la Monf brillerait en Asie. Trois tournois, trois défaites, trois victoires. Le bilan est bien maigre pour un joueur qui a encore l’occasion d’aller décrocher un billet pour Londres. Le Parisien semble avoir accuser le coup sur cette tournée asiatique, après une saison estivale plus que bonne, ponctuée par cette fameuse défaite aux portes du dernier carré à Flushing Meadows face à Matteo Berrettini. L’Italien est d’ailleurs toujours devant Monfils à la Race. A ce moment de la saison, les places coutent cher, et si tout n’est pas perdu pour le 11e joueur mondial, il va sans dire qu’il n’a pas non plus marqué de précieux points lors de son passage en Asie.
Un programme chargé jusqu’à novembre, Bercy en ligne de mire
La semaine passée, ne natif de Paris a une nouvelle fois déçu, étant écarté dès son entrée en lice au tournoi ATP 250 d’Anvers face à Jannik Sinner, 119e joueur mondial. Il doit enchaîner cette semaine à Vienne (ATP 500). Si ses résultats en Autriche seront scrutés de près dans la course au tournoi des maitres, le véritable enjeu pour Monfils sera surtout d’être performant au Rolex Paris Masters. Dernier Masters 1000 de la saison, le tournoi parisien a historiquement souri à Monfils puisqu’il y a joué deux finales dans sa carrière. Mais attention, ces deux coups d’éclat datent d’il y a bientôt 9 et 10 ans lorsqu’il avait échoué devant Djokovic en 2009, puis Soderling en 2010. Depuis, la Monf n’a plus réellement brillé à l’Accor Hotel Arena. Pourtant, s’il veut conserver une chance d’arracher son ticket pour Londres, le fantasque parisien serait bien inspiré de briller en cette fin de mois d’octobre, autant dans la capitale autrichienne que dans la bouillante arène du 12e arrondissement de Paris. Une place au Masters viendrait récompenser une saison aboutie du Français, qui n’avait pu défendre pleinement ses chances lors de son unique participation en 2016. Apparu relativement émoussé physiquement en Asie puis à Anvers, Monfils va vite devoir se remettre à l’endroit s’il ne veut pas tout gâcher en cette fin d’année.
Crédits photo à la Une: Keith Allison