Lucas Pouille s’est imposé ce dimanche en deux sets (6/1, 6/4) face à son compatriote Jo-Wilfried Tsonga en finale du tournoi ATP 500 de Vienne. De bonne augure avant la finale de Coupe Davis, en novembre prochain.
Deux hommes en forme
Le tennis tricolore a confirmé son retour en forme en cette fin de mois d’octobre. Outre Caroline Garcia auteure d’une magnifique fin de saison avec une place de demi-finaliste au Masters de Singapour, le contingent français n’est pas en reste du côté des hommes. En effet, la finale du tournoi ATP 500 de Vienne opposait ce dimanche Jo-Wilfried Tsonga à Lucas Pouille. Le Manceau partait avec l’étiquette de favori à la vue de son niveau affiché ces dernières semaines. Tsonga, récent vainqueur du tournoi d’Anvers, avait la particularité de mal rentrer dans ses rencontres mais de produire l’effort au bon moment afin de faire plier ses adversaires de part la puissance de ses coups. De son côté Lucas Pouille semble enfin s’être débarrassé de ses pépins physiques.
Tsonga n’a pas existé
Lucas Pouille a produit du très bon tennis et a complètement terrassé son ainé au terme d’une finale à sens unique. Le nordiste s’impose en deux set 6-1, 6-4 en 1h11. Tsonga n’est jamais réellement rentré dans son match et n’a pas su inverser la tendance comme lors des rencontres précédentes. Auteur de 17 coups gagnants et nettement plus incisif que son adversaire, Lucas Pouille remporte son 4e titre (le premier ATP 500) et bat JWT pour la première fois sur le circuit.
La Coupe Davis en point de mire
Le capitaine Yannick Noah ne peut qu’apprécier le retour en forme de ses deux joueurs, prépondérants dans l’organisation de son équipe. À moins d’un mois de la finale de Coupe Davis (25-26 novembre), Pouille et Tsonga semblent ne jamais avoir été aussi affutés qu’aujourd’hui. Le Masters 1000 Paris-Bercy commence ce lundi et on est en droit d’espérer un bon résultat de nos français même si le plateau sera nettement plus relevé – avec la présence, entre autres, du numéro 1 mondial Rafael Nadal – et ce malgré le forfait de Roger Federer.
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