Roger Federer a décroché ce dimanche le 28e Masters 1000 de sa carrière en disposant sans l’ombre d’un doute d’un John Isner en souffrance physiquement (6-1, 6-4). Après trois mois depuis le début de la saison, Federer est numéro un à la Race, comme en 2017 et 2018.
Une finale totalement maîtrisée
Il n’y a finalement jamais eu match. Alors que l’affiche de cette première finale de Miami dans sa nouvelle enceinte du Hard Rock Stadium avait tout pour être spectaculaire, l’écart s’est très vite avéré trop grand. D’abord parce qu’Isner était bien trop diminué physiquement pour espérer conserver son titre en Floride. Mais aussi parce que Federer a joué l’acier sans laisser la moindre fenêtre de tir à son adversaire. En deux sets, le Suisse n’a concédé que trois points sur sa mise en jeu, toutes sur seconde balle. Après un premier set expédié en à peine 25 minutes, le match s’est quelque peu équilibré jusqu’à 4/3 dans le deuxième set.
Après l’intervention du ciné au changement de côté, Isner a compris qu’il ne gagnerait pas ce match, vu l’état physique qui était le sien. Il n’en fallait pas plus à Federer pour breaker à 5/4 et s’obtenir sa première balle de match. Et comme à l’Open d’Australie en 2017, c’est le hawk-eye qui a déterminé l’issue de la rencontre. Très solide durant tout le tournoi, Federer conclut sa tournée américaine en beauté, après sa finale perdue à Indian Wells. Si l’on ajoute à cela son titre à Dubai en février, on comprend vite pourquoi le Suisse est leader à la Race en ce 1er avril.
Cap sur la terre battue, un retour très attendu
Alors que Miami sonnait depuis deux ans le début d’une longue coupure printanière pour se concentrer sur la deuxième partie de saison, le Federer de 2019 sera terrien. Il va d’abord s’accorder du repos. Mais son retour sur terre battue se fera à Madrid. S’il a affirmé très tôt son attention de ne s’aligner ni à Monte Carlo, jugé « trop tôt », ni à Genève chez lui, il sera en revanche bien présent dans la capitale espagnole. Rome ne fera certainement pas partie de son programme, et il enchainera ainsi avec Roland-Garros.
Son retour sur les courts de la Porte d’Auteuil en fait saliver plus d’un, à commencer par Guy Forget, directeur des Internationaux de France. Absent à Roland Garros depuis 2015 et une défaite en quarts de finale face au futur vainqueur Stan Wawrinka, Federer a reconnu ce dimanche qu’il n’attendait pas grand chose de ce printemps sur terre. Pourtant, le maestro suisse ne sera sûrement pas là pour faire de la figuration. Rien qu’à imaginer des potentielles retrouvailles face à Nadal, on en salive déjà…
Crédits photo à la Une: Tatiana