Récent vainqueur à Rome, Andy Murray se pose comme l’un des prétendants à Roland-Garros. En battant Djokovic par surprise, il confirme sa grande forme sur terre battue cette saison.
Des résultats constants
Après une saison 2015 riche de quatre titres, le britannique était l’un des hommes à suivre en cette année olympique. Son début de saison 2016 en simple est l’Open d’Australie, où il atteint la finale. Défait par Novak Djokovic (comme en 2015), Murray a ensuite remporté ses trois matchs de Coupe Davis et permit à l’Angleterre d’accéder en quarts… ou les britanniques retrouveront la Serbie. Murray passe ensuite une tournée américaine compliqué ou il est défait au 3ème tour d’Indian Wells et de Miami. Le passage à vide fut de courte durée. En effet, Andy Murray qui nous a habitué à un niveau plus que moyen sur terre se révèle cette saison comme un as de la surface ocre. A Monte-Carlo, où il n’avait plus joué depuis 2013, il se montre adroit et parvient en demi-finale. Malgré un premier set nettement à son avantage, il se fait peu à peu croquer par le roi des lieux, Rafael Nadal et s’incline en trois sets. Il s’aligne ensuite au tournoi de Madrid ou après avoir sorti Berdych et Nadal, il retrouve « Djoko » en finale. Tenant du titre, il perd néanmoins en trois sets contre celui qui sera le favori aux Internationaux de France. A Rome, il est impérial. Il ne perd aucun set, notamment grâce à un tableau avantageux où il ne croise aucun membre top 10 avant la finale, et retrouve encore une fois le n°1 mondial. Dans ce match revanche, il se montre un ton au-dessus et empoche son premier Masters 1000 de Rome, son 12ème en carrière. Il reprend par la même occasion la place de numéro 2 mondial, occupée jusqu’ici par Federer.
Un anglais à Paris
On parle souvent de la longue période de disette française à Roland-Garros. Mais que dire des Anglais ? Il faut remonter à 1935 pour apercevoir un vainqueur britannique en la personne de Fred Perry… soit une éternité. Murray semble dans une forme éblouissante et peut légitimement se poser en favori, même si Djokovic semble difficilement prenable et que Nadal est à Roland comme à la maison. Lors des deux dernières éditions, ce sont d’ailleurs ces hommes-là qui lui ont barré les portes de la finale. Mais cette année, il se passe quelque chose pour le natif de Glasgow et la Coupe des Mousquetaires pourrait (enfin) retourner de l’autre côté de la Manche.