La Coupe du monde de football féminin organisée en France est un tournant pour le foot féminin français, encore vierge de tout titre mondial. Le 8 décembre dernier, le tirage au sort du 8e mondial de football féminin s’est effectué à Boulogne-Billancourt; la France, pays organisateur, a hérité d’un groupe très difficile. Malgré des déconvenues dans les tournois précédents, les Bleues veulent enfin décrocher un trophée international. Mais peuvent-elle réaliser cet exploit à la vue de la forte concurrence ? Sondage.
Un groupe relevé pour l’équipe de Corine Diacre
La France va s’attaquer à du lourd lors de la phase de groupes. Ce groupe comprend la Norvège sans la présence d’Ada Hegerberg, le Nigeria multiple champion d’Afrique et la Corée du Sud. Par conséquent, l’équipe de France devra s’employer dès le début de la compétition pour afficher ses véritables ambitions. D’abord, les Blues rencontreront la Corée du Sud, le 7 juin à Paris, pour le match d’ouverture. Puis, elles feront face à la Norvège le 12 juin à Nice et enfin le 17 à Rennes face au Nigeria.
Les Bleues rêvent d’une première étoile après avoir eu des mésaventures dans le passé
Entre les Jeux-Olympiques, l’Euro et la Coupe du monde, la France a toujours été considérée comme favorite mais n’a jamais soulevé une coupe majeure par le passé. En effet, on peut prendre l’exemple du Mondial 2015; dominatrices tout le match, les Bleues se font éliminer en quarts de finales aux tirs au but face à l’Allemagne (1-1, 4-5). Cette déception ressemble au match perdu en quarts de finales des JO 2016 contre le Canada (0-1). Pour mettre fin à ses mésaventures, les Blues ont l’opportunité de se distinguer à domicile face à une forte concurrence.
Effectivement, ces dernières devront éviter de nombreux obstacles par rapport aux favorites de ce Mondial féminin. Parmi les rivaux, les équipes des États-Unis (championne du monde en titre), d’Allemagne (championne olympique en titre), des Pays-Bas (championne d’Europe 2017), du Japon (championne du monde 2011) ou encore du Brésil (vainqueur de la Copa America 2018) se distinguent.
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Crédits photo à la Une: NatiSythen