Auteur de son quatrième but de la saison à Nîmes le week-end dernier (1-1), Ignatius Ganago est l’une des révélations de ce début d’exercice en Ligue 1 Uber Eats. Un bel atout pour Lens, équipe en quête de maintien.
Si le bonus Unibet, l’un des plus attractifs du marché selon SportyTrader, ne promet pas une fortune pour un succès de Lens contre Saint-Etienne samedi prochain, il n’y est certainement pas pour rien. « Il », c’est Ignatius Ganago, l’efficace et prometteur attaquant du Racing Club de Lens depuis Juillet dernier.
Arrivé dans le Pas-de-Calais en provenance de Nice contre un peu plus de 6 millions d’euros au mois de Juillet – un record pour le RCL – l’attaquant camerounais n’a pas manqué ses débuts dans l’Artois, c’est le moins que l’on puisse dire. Titulaire d’entrée sur la pelouse de Nice, son ancien club, le natif de Douala s’est vite imposé comme l’un des leaders d’attaque de la formation lensoise, aux côtés du non-moins important Gaël Kakuta. Successivement buteur contre le PSG, Lorient, Bordeaux puis Nîmes, Ganago se montre surtout efficace au-delà de son apport dans le jeu, étant ni plus ni moins que le co-meilleur buteur du championnat après 5 premières journées disputées. Son importance pour Lens, se retranscrit d’ailleurs dans les chiffres.
Ignatius Ganago, « Monsieur Plus »
Sixième du classement devant le PSG, l’OM ou encore Lyon, le RCL doit en effet beaucoup à son attaquant virevoltant. C’est bien simple: si l’on enlève ses réalisations depuis l’entame de la saison, le club champion de France en 1998 est avant-dernier de Ligue 1, avec deux petites unités seulement au compteur.
Unique buteur contre le PSG pour la première à Bollaert (1-0, 3 points), Ganago a ainsi permis à lui seul d’empocher deux points supplémentaires contre Lorient (2-3, trois points de la victoire au lieu d’un seul pour le nul), de même face à Bordeaux (2-1) et une autre unité face à Nîmes lors de la dernière journée. A lui seul, Ignatius Ganago pèse donc 8 points pour Lens depuis le coup d’envoi de la saison 2020-2021, soit 80% du capital points empoché. C’est simple, presque personne ne fait mieux aujourd’hui en Europe.
Durer, le plus compliqué
La question que tout le monde est en droit de se poser maintenant est donc la suivante: le numéro 27 lensois est-il capable de performer sur la durée ? Lors de ses premiers pas en professionnels, sous les couleurs de l’OGC Nice, le natif de Douala s’était effectivement montré assez irrégulier sous les ordres de Patrick Vieira.
Un but contre Monaco pour ses débuts en 2017 (aucun autre derrière), deux autres l’année suivante: c’est à peu près tout pour le bilan comptable de Ganago du côté de l’Allianz Riviera. Alors bien sûr, l’homme est encore (très) jeune et le temps joue évidemment en sa faveur, mais la question de sa régularité mérite donc d’être posée.
Comme de nombreux joueurs avant lui – et la liste est longue (Jules Keïta, Nuno da Costa, François Kamano…) – Ignatius Ganago ne serait-il pas un simple « tube de l’Été » ? Saura-t-il poursuivre sa progression et se hisser au même niveau que ses prédécesseurs à Bollaert, Moreira, Vairelles, Utaka ou encore Dindane ? Voici tout l’intérêt de suivre le jeune attaquant dans les rencontres à venir. A lui de répondre présent, Bollaert n’attend que cela.
Crédits photo à la Une: YouTube – Ligue 1 Ubert Eats