Alors que la Ligue 1 reprend ses droits ce vendredi, avec un Bastia-Paris en ouverture de championnat, la rédaction d’Au Stade a choisi de décrypter l’intersaison de l’effectif parisien. La saison 2016-2017 verra-t-elle le PSG remporter la Ligue des Champions ? Éléments de réponse.
Le début du « nouveau cycle »
L’ère Laurent Blanc, c’est fini. Les deux éliminations consécutives en quarts de finale de Ligue des Champions auront eu raison du champion du monde 98. Pourtant, malgré ses deux triplés – voire même quadruplés avec le Trophée des Champions – nationaux consécutifs, Laurent Blanc avait fait fort. Il avait même réussi à semer la zizanie dans l’esprit de son président, Nasser Al-Khelaifi, qui a longtemps hésité au fait de le licencier – à l’amiable bien entendue, avec une belle prime de départ en guise de cadeau d’au revoir. Mais en sortant l’excuse du « nouveau cycle » pour pousser Laurent Blanc vers la sortie, Nasser Al-Khelaifi savait très bien qu’il fallait aussi se séparer de certains cadres devenus encombrants. Zlatan Ibrahimovic, icône du PSG version qatarie, a donc dû, lui aussi, plier bagage et s’installer outre-Manche. Ces deux départs consécutifs ont donc permis aux dirigeants parisiens d’installer le talentueux Unai Emery sur le banc, et ainsi, se donner de nouveaux moyens pour « rêver (encore) plus grand« .
Un mercato bien négocié
Place donc au renouveau pour le Paris Saint-Germain cette saison. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Nasser Al-Khelaifi y a mis les moyens. L’effectif a été purgé, et certains gros calibres qui étaient relégués sur le banc la saison dernière, sont partis. Exit les néo-indésirables Blanc, Ibrahimovic, Digne, Douchez, ou encore van der Wiel pour permettre aux Emery, Ben Arfa, Meunier, Krychowiak, Lo Celso, et bien sûr Jesé, de s’installer. « Le recrutement du Paris Saint-Germain est désormais terminé » selon les propres mots d’Al-Khelaifi, et on peut d’ores et déjà le dire: le flux estival du PSG a été très bien ficelé, même si le possible départ de Matuidi – vers la Juventus – apporterait une légère ombre au tableau.
Un onze type quasiment inchangé
Même si le mercato du club de la capitale a été à la fois quantitatif et qualitatif, le onze type ne devrait pas être drastiquement modifié. Si le fameux 4-3-3 de Laurent Blanc a été remplacé par un moderne 4-2-3-1, Emery ne révolutionnera pas l’identité du jeu parisien. Seule une recrue, pour le moment, devrait faire son apparition dans le onze type: Grzegorz Krychowiak. Par ailleurs, le poste de gardien de but reste sujet à modifications. La hiérarchie ne semble pas encore établie, alors qu’Unai Emery insiste sur le fait que « Trapp et Aréola sont deux très bons gardiens« . Mais Kevin Trapp, recruté la saison passée en provenance de Francfort, semble tenir la corde – il était aligné d’entrée au Trophée des Champions. De plus, la charnière centrale devrait être légèrement modifiée: l’indéboulonnable Thiago Silva verrait voir débarquer sur sa gauche le jeune prodige brésilien Marquinhos, tandis que David Luiz serait alors relégué sur le banc.
Quant aux côtés, Layvin Kurzawa devrait, selon toutes vraisemblances, être titulaire derrière Di Maria sur le terrain, tandis que Serge Aurier serait mis en concurrence avec l’arrivant Thomas Meunier sur l’aile droite, un cran en dessous de Lucas. Parallèlement, Javier Pastore serait positionné en meneur de jeu devant le duo Krychowiak-Verratti. Du côté de l’attaque centrale, Edinson Cavani, Jesé Rodriguez et l’ancien niçois Hatem Ben Arfa, devraient se tirer la bourre tout au long de la saison pour obtenir le poste dans le onze de départ. Mais l’attaquant uruguayen a vu sa préparation estivale être tronquée, la faute à des douleurs récurrentes à la cuisse. Ce serait donc Ben Arfa qui serait titularisé ce vendredi face à Bastia, tandis que Jesé se contentera du banc.
L’avis de la rédaction
C’est maintenant l’heure des pronostics de la rédaction d’Au Stade: le Paris Saint-Germain semble être encore plus fort que l’an passé, et devrait s’adjuger, à part cataclysme, un nouveau triplé national (Ligue 1/Coupe de France/Coupe de la Ligue). En ce qui concerne la Ligue des Champions, véritable objectif du PSG, un dernier carré est plus qu’envisageable cette année, aux vues, notamment, de la profondeur incroyable du banc parisien, ainsi que de sa qualité intrinsèque. De quoi être optimiste.
Crédits photo à la une: AFP