En s’inclinant à White Hart Lane, Chelsea a vu sa belle série de treize succès de rang en championnat prendre brusquement fin. Ses poursuivants immédiats n’en ont toutefois pas vraiment profité, puisque Liverpool et Arsenal n’ont pris qu’un point. Pendant ce temps, Tottenham monte sur le podium au moment où Manchester United s’offre une sixième victoire consécutive avec encore une fois, un but de Zlatan Ibrahimović. Voici donc les principaux enseignements de cette première journée jouée en 2017.
Ils sont fous ces Anglais ! Le Boxing Day et une autre journée disputée juste après à peine digérés, la Premier League enchainait pour cette première semaine de l’année par un troisième chapitre en seulement quelques jours. Une levée marquée par un énorme choc, et plus précisément un derby londonien. En effet, les Spurs de Tottenham recevaient à White Hart Lane le solide leader. Chelsea qui a égalé un vieux record, celui des Gunners de 2002, en remportant treize succès de rang et qui pouvait, en cas d’une nouvelle victoire face aux hommes de Mauricio Pochettino, en rajouter un quatorzième et mettre définitivement aux oubliettes le record des invincibles de Wenger toujours cette même année, bien que ces derniers aient également enregistré auparavant une marque similaire, mais ils l’avaient fait à cheval sur deux saisons. Deuxième à six unités des poulains d’Antonio Contre, les Reds de Liverpool voulaient confirmer leur dernière belle victoire face aux Skyblues, en ramenant trois points de leur visite au Stadium of Light, face à Sunderland, le premier relégable.
A nouveau troisième, Arsenal qui reste sur un succès probant face à Crystal Palace voulait enchainer par un troisième triomphe consécutif en championnat, en rendant visite à Bournemouth. Cinquième et ayant du mal ces derniers temps nonobstant une excellente entame de saison, le Manchester City de Pep Guardiola voulait effacer sa dernière déconvenue à Anfield, en prenant le maximum de points devant son public de l’Etihad Stadium face à Burnley. Sixième mais à seulement trois points du quatrième rang, synonyme de qualification pour la prochaine Champion’s League, le Manchester United de Zlatan Ibrahimović et de Paul Pogba espérait poursuivre sa belle série, en tentant d’ajouter contre son hôte du jour, le West Ham de Slaven Bilić une sixième victoire consécutive en championnat. Le champion en titre Leicester, qui respire un peu mieux depuis son dernier succès face aux camarades de Dimitri Payet, voulait essayer de s’éloigner un peu plus de la zone rouge, en revenant du Riverside Stadium, l’antre du Middlesbrough d’Aitor Karanka avec un bon résultat. Le reste des affiches de cette journée mettaient aux prises : Everton à Southampton, West Bromwich Albion à Hull City, Crystal Palace à Swansea, et enfin Stoke City à Watford.
Leicester s’en contentera
Les Foxes ont encore échoué, ce lundi, en ouverture de cette journée (13H30) à Middlesbrough (0-0), dans leur quête d’une victoire à l’extérieur cette saison. Encore privé de Jamie Vardy, suspendu, Leicester City a été accroché sur la pelouse de Middlesbrough (0-0). Les champions d’Angleterre en titre courent toujours après leur première victoire à l’extérieur cette saison et restent bloqués dans la deuxième moitié du classement de Premier League. Malgré le retour de blessure de l’ancien Niçois Nampalys Mendy, assez actif au milieu, et la présence de l’Algérien Riyad Mahrez, pour son dernier match avant la Coupe d’Afrique des Nations, les Foxes n’ont que rarement réussi à inquiéter leurs adversaires. En dépit d’une grosse défense, ils auraient pu s’incliner si Gaston Ramirez n’avait pas manqué le cadre de près en seconde période (84e). Ce qui n’empêche pas les joueurs de Claudio Ranieri d’établir le pire bilan de l’histoire pour un champion sortant à ce stade de la saison.
Manchester City dans la douleur
Pour la suite de cette journée, cinq rencontres étaient simultanément programmées (16H00). Pour sa première année en Angleterre, Pep Guardiola a vécu son premier rush hivernal. Une célèbre tradition d’outre-Manche où l’enchaînement des matches dans un laps de temps très court peut faire des dégâts. Un constat que l’entraîneur Catalan de Manchester City a pu dresser à ses dépens. Battu par Liverpool (1-0) lors de son dernier match de l’année 2016, City s’est ainsi retrouvée chassé hors du Big Four. Une performance qui a fait tâche pour l’armada mancunienne. La réception de la modeste équipe de Burnley devait donc permettre aux Skyblues de remettre les pendules à l’heure. Sans surprise, les hôtes du match ont très rapidement pris les choses en main, obligeant le portier adverse à sortir le grand jeu sur une double parade face à Iheanacho et Sterling (7e). Une première alerte suivie d’une nouvelle grosse occasion signée Touré dont le tir prenait la direction de la lucarne d’un Heaton décidément très inspiré (18e). Impuissants malgré leur domination, les Citizens ont alors commencé à fortement s’agacer. Un énervement symbolisé par le carton rouge direct reçu par Fernandinho pour un tacle les deux pieds décollés sur Guðmundsson (32e). Le troisième reçu par le Brésilien lors de ses sept derniers matches. Un événement dont n’ont cependant pas su profiter les joueurs de Burnley malgré quelques alertes sur le but de Bravo (16e, 41e).
Sortie sous les sifflets de l’Etihad à la mi-temps, l’équipe de Guardiola se devait de réagir. Pour ce faire, le coach de City a donc choisi de faire entrer en jeu la paire Agüero-Silva. Un choix qui a eu le mérite de réveiller le demi-finaliste de la dernière Ligue des Champions. Profitant du pressing très haut des siens, Gaël Clichy a été le premier à sonner la révolte des Skyblues d’une frappe enroulée à ras de terre. Et du droit s’il vous plaît (1-0, 58e) ! Un but suivi trois minutes après d’une frappe croisée surpuissante d’Agüero (2-0, 61e), venant sceller le sort d’un match pénible pour des Citizens chahutés par Burnley. Les Clarets ont en effet un temps cru à l’exploit après la réduction du score de Mee (2-1, 71e). Fortement critiqué, Guardiola peut donc souffler même si la manière n’y était pas vraiment. Mais qu’importe pour City. Ce succès permet en effet aux partenaires de Kevin De Bruyne de conserver la quatrième place du classement, derrière Liverpool et Tottenham.
Liverpool cale
A peine 48 heures après sa victoire contre Manchester City (1-0), Liverpool avait les jambes lourdes à Sunderland. Les Reds deuxièmes, n’ont d’ailleurs pris qu’un point (2-2) mais limitent les dégâts puisqu’ils se retrouvent à cinq longueurs de Chelsea, des Blues défaits mercredi sur le terrain de Tottenham. Les hommes de Klopp ont pourtant mené à deux reprises. Titularisé pour la première fois en Championnat depuis le 17 octobre, Sturridge a ouvert le score après une volée manquée de Lovren (20e). Mané a également inscrit son neuvième but en deuxième période (72e). Mais à chaque fois, Sunderland est revenu de la même manière. Klavan et Mané ont concédé deux penalties, marqués par l’inoxydable Jermaine Defoe (25e, 84e). L’attaquant de 34 ans a déjà secoué les filets onze fois cette saison. Liverpool, qui a tiré à 21 reprises au but, dont 15 fois dans le cadre, a tout gâché.
Dans les autres matches, celui qui est présent sur le banc de West Bromwich Albion depuis deux ans exactement, Tony Pulis y fait du très bon travail. Après 20 journées et le succès ce lundi contre Hull (3-1), les Baggies pointent à la huitième place. L’incroyable Snodgrass (impliqué sur neuf des 17 buts des Tigers) a pourtant ouvert le score pour les visiteurs (21’). Mais ces derniers sont très fragiles. Incapables de gagner à l’extérieur depuis le 20 août, ni de garder leur cage inviolée depuis 22 rencontres, ils ont coulé après la pause. La pire défense de Premier League a encore encaissé trois buts s’écroulant sous les coups de boutoirs des Brunt (49′), McAuley (62′) et Morrison (73′). Elle a notamment été en grande difficulté face à Matt Phillips. Acheté l’été dernier aux QPR, l’international Écossais de 25 ans a offert ses 8e et 9e passes décisives de la saison. Seul De Bruyne a fait mieux. Et il a aussi marqué quatre buts ! Cette défaite aura été celle de trop. Après neuf matchs sans victoire, Hull City, bon dernier de Premier League après vingt journées, s’est séparé de son entraîneur Mike Phelan. « La recherche d’un remplaçant a commencé et une annonce sera faite en temps voulu », précise le club dans un communiqué publié tard mardi. L’Anglais n’était en poste que depuis le mois d’octobre, période à laquelle il avait remplacé Steve Bruce. Un troisième entraîneur viendra donc s’asseoir sur le banc des Tigers dans les prochains jours, après seulement six mois de compétition.
Très irrégulier, Everton a de son côté longtemps souffert avant de trouver la faille contre le Souhtampton de Claude Puel (3-0). Face à son ancienne équipe, Ronald Koeman voulait absolument que ses joueurs se rachètent à la suite de la défaite concédée chez les Saints (1-0). C’est Enner Valencia qui a marqué le premier but du match (73’) avant d’obtenir un penalty transformé par Baines (81’). Ce dernier est le défenseur le plus efficace de l’histoire de la Premier League puisqu’il a été impliqué dans 79 buts (30 réalisations, 49 passes décisives). Impliqué sur l’ouverture du score, Lukaku a encore marqué en fin de rencontre (89’). Les Toffees n’ont perdu aucun de leurs douze derniers duels de Premier League à domicile face à Southampton.
Manchester déroule et fait presque plaisir à voir
Pour l’ultime rencontre jouée ce lundi (18H15), Manchester United a enchainé par une sixième victoire consécutive en Premier League en s’imposant sur le terrain de West Ham (0-2) et n’est plus qu’à un point du Top 5. Zlatan Ibrahimović en a profité pour claquer son douzième but sur ses onze dernières apparitions, toutes compétitions confondues. Toujours aussi loin de Chelsea et de sa folle série de treize victoires de suite en Premier League (record égalé), Manchester United tient pourtant un rythme de champion depuis deux mois. Sa dernière défaite en Premier League remonte en effet au 23 octobre, contre les Blues justement (4-0), et son ultime revers toutes compétitions confondues date du 3 novembre (2-1 face à Fenerbahçe en Ligue Europa). Depuis, les Red Devils en sont à onze matches sans défaite en championnat et ont même enchaîné ce soir sur le terrain de West Ham une sixième victoire de suite (0-2). Un succès qui s’est dessiné en seconde période grâce à Juan Mata (63eme) et Zlatan Ibrahimović (78eme). Le Suédois a inscrit douze buts sur ses onze dernières apparitions toutes compétitions confondues et en est désormais à treize buts en Premier League, soit un de moins que Diego Costa, leader du classement des buteurs. Après une entame favorable aux Hammers et à un duo Lanzini-Payet dans tous les bons coups (4’, 7’, 10’), le match a basculé au quart d’heure de jeu. Sofiane Feghouli a écopé d’un carton rouge sévère pour ne pas dire totalement injuste, même si son tacle en bout de course sur Phil Jones après une perte de balle manquait de maîtrise.
Dur pour l’international Algérien, qui honorait sa première titularisation de la saison en championnat, lui qui ne fait pas parti de la liste des 23 Algériens de Georges Leekens qui prendront part à la coupe d’Afrique des nations. Ce fait de jeu a douché les ambitions de West Ham de réussir un gros coup en capitalisant sur sa bonne forme actuelle (dix points pris sur les cinq derniers matchs), David De Gea a dû néanmoins s’employer pour garder sa cage inviolée (44’, 59’). Antonio Valencia a d’abord manqué une incroyable opportunité d’ouvrir le score, en butant deux fois de suite sur le poteau et Darren Randolph à trois mètres du but (35eme). La troupe de José Mourinho a finalement débloqué la situation au retour des vestiaires, sous l’impulsion du duo Rashford-Mata, tous deux entrés en jeu en cours de match. Le premier a fixé la défense des locaux pour servir le second, libre de tout marquage au point de penalty (0-1, 63’). Paul Pogba a ensuite obtenu des occasions de faire le break (67’, 74’), Marcus Rashford aussi (76’). Mais cet honneur est revenu à l’inévitable Ibrahimović, en position de hors-jeu avant de battre Randolph d’une frappe soudaine (0-2, 78’). Sur son nuage, MU n’est plus qu’à deux points du Top 5 de Premier League. Un retour impensable il y encore deux mois. Aujourd’hui, plus rien ne semble impossible pour les Red Devils.
Un Arsenal à réaction évite in-extremis la défaite
Mardi soir, pour la suite de cette journée, trois rencontres se déroulaient en soirée. Était-ce l’enchaînement des matches ? Difficile à dire, puisque cela vaut aussi pour son adversaire. Était-ce l’absence de Mesut Özil ? Si cet argument semble plus valable, il n’explique pas tout, tant la prestation d’Arsenal s’est longtemps avérée bien décevante à Bournemouth (20H45). Au final, les Gunners ont arraché in extremis le nul (3-3) et le résultat aurait pu être tout autre, tant ils ont vécu un premier acte cauchemardesque. Le retour de Mustafi n’a pas suffi à consolider une arrière-garde parfois bien friable en temps ordinaire, et qui s’est effritée en quatre minutes. Le temps pour Daniels de profiter de la défense trop lâche de Bellerín pour tromper Petr Čech d’une frappe puissante (1-0, 17e), et pour Wilson d’ajuster le gardien tchèque après un penalty concédé bêtement par Xhaka pour une poussette sur Fraser (2-0, 21e). Mené pour la première fois de la saison en Premier League à la mi-temps, Arsenal avait en plus perdu entretemps Coquelin sur blessure.
Après la pause, Bournemouth a bien cru avoir administré un K.-O. définitif par Fraser (3-0, 58e). Mais les Canonniers ont sorti l’artillerie lourde, réduisant coup sur coup le score par Alexis Sánchez (3-1, 70e) et Lucas Pérez (3-2, 75e). Profitant par la suite de l’expulsion – plutôt sévère – de Francis (83e), les Gunners ont exercé une pression étouffante et sont parvenus à égaliser sur une tête de l’inévitable Olivier Giroud (3-3, (90e+2). Après avoir accroché Tottenham (0-0), réalisé un improbable comeback face à Liverpool (4-3) et battu le champion en titre Leicester (1-0), Bournemouth a manqué l’occasion de dominer pour la première fois de son histoire Arsenal. Une équipe d’Arsène Wenger qui, malgré un retour incroyable, risque bien d’avoir perdu gros : Le club londonien a peut-être déjà dit adieu au titre, puisque Chelsea, malgré sa défaite, compte neuf points d’avance. Arsenal abandonne même la 4e place, synonyme de barrage de la Ligue des champions, à Manchester City.
Dans les des autres parties jouées un quart d’heure plus tard (21H00), pendant que Paul Clement était nommé ces dernières heures pour succéder à Bob Bradley sur le banc de Swansea, l’équipe Galloise, qui restait sur 5 défaites lors des 6 derniers matches de championnat a renoué avec le succès ce mardi, à l’occasion de la 20e journée de Premier League et du déplacement sur le terrain de Crystal Palace (1-2). Angel Rangel inscrit le but décisif (88e), qui scelle ce précieux résultat, après que Wilfried Zaha (83e) ait réussi auparavant à égaliser et à répondre pour les Londoniens à l’ouverture du score d’Alfie Mawson juste avant la pause (42e). Swansea abandonne pour sa part la lanterne rouge à Hull City et revient du même coup au classement à un point de sa victime du soir, premier relégable. Au même moment, Stoke City domptait (2-0) Watford grâce aux réalisations de Shawcross (45’+3′) et Crouch (49′). Cette victoire permet aux poulains de Mark Hughes de compter neuf longueurs d’avance sur la zone rouge.
Les Spurs montent sur le podium
Victimes d’un doublé de Dele Alli, les Blues de Chelsea ont subi la loi de Tottenham ce mercredi soir en clôture de la 20e journée de Premier League (21H00). Invincible outre-manche depuis le 24 septembre et un naufrage sur le terrain d’Arsenal (3-0), Chelsea n’aime décidément pas les derbies de Londres. Face à Tottenham, à quelques encablures de leur quartier, les Blues ont vu leur exceptionnelle série triomphale s’interrompre brusquement. Après 13 succès de rang en Premier League, White Hart Lane leur a été fatal. Les principaux bourreaux des hommes d’Antonio Conte ce mercredi soir se nomment Dele Alli et Christian Eriksen. Le second, double passeur décisif, a gratifié son coéquipier de deux caviars aériens pour permettre à ce dernier de placer deux têtes victorieuses dans les filets de Thibaut Courtois. L’une juste avant la pause (45e +1), l’autre peu après le retour des vestiaires (54e). De quoi couper les jambes du leader de l’élite Britannique ! Jamais en effet Chelsea n’a pu prétendre à revenir dans cette rencontre – manifestement émoussé par sa cadence infernale. Reste que les Blues gardent une belle marge de manœuvre aux commandes du classement, avec toujours cinq longueurs d’avance sur des Reds de Liverpool tenus en échec par Sunderland deux jours plus tôt (2-2) – sept sur des Spurs qui s’offrent aujourd’hui une cinquième victoire d’affilée en championnat. Une autre série.
Statistiques clés:
6 – Arsenal a désormais concédé six penalties cette saison en Premier League. Un seul club a été davantage sanctionné. Il s’agit de Hull, avec 9 penalties sifflés en sa défaveur.
14 – Arsenal garde son autre record. Si Chelsea a égalé son record de matches gagnés d’affilée sur une même saison (13), les Gunners restent à la tête de la plus longue série de victoires à cheval sur deux exercices : 14 en 2002.
L’homme de la journée:
Dele Alli (Milieu de terrain offensif de Tottenham): diffcile de dissocier le double passeur – Erikssen – du double buteur – Dele Alli. Le public de White Hart Lane l’a fait pour nous en chantant à la gloire du jeune buteur de 20 ans pendant de longues minutes. L’international Anglais (15 sélections, 7 buts) a déjà inscrit en 19 apparitions cette saison autant de buts que la saison dernière en 33 : 10. Et c’est aussi son troisième doublé consécutif après ceux inscrits contre Southampton (1-4 le 28 décembre) et Watford (1-4, dimanche).
Le flop de la journée:
Héctor Bellerín (Latéral droit d’Arsenal): Trop facile de lui décerner la pire note de la journée: Tous les buts de Bournemouth sont nés de son couloir. Distrait dans le marquage, confus et dépassé dès la première minute.
La déclaration:
Arsène Wenger (Entraîneur d’Arsenal): «Ce fut un test physique et mental pour nous. Physique car nous avons eu du mal à répondre au rythme appliqué par Bournemouth. Mais nous avons réussi à faire preuve de résilience et d’une grande force mentale pour nous en sortir. A la fin vous êtes même frustré de ne pas avoir gagné le match. Nous avons manqué quelques opportunités. Ce sont des détails importants qui font la différence à la fin, il faut rester concentré jusqu’à la dernière minute. Les sentiments sont partagés après un tel match: vous pensez aux trois points alors que vous n’en avez qu’un. Mais quand vous êtes menés 3-0 après 70 minutes, il faut savoir se contenter d’un nul.»
Résultats complets de cette journée:
Middlesbrough-Leicester 0-0
Everton-Southampton 3-0 [73′ Valencia (E), 81′ pen Baines (E), 89′ Lukaku (E)]
Manchester City-Burnley 2-1 [58′ Clichy (M), 62′ Agüero (M), 70’ Mee (B)]
Sunderland-Liverpool 2-2 [19′ Sturridge (L), 25′ pen 84′ et pen Defoe (S), 72′ Mane (L)]
West Bromwich albion-Hull City 3-1 [21′ Snodgrass (H), 49′ Brunt (W), 62′ McAuley (W), 73′ Morrison (W)]
West Ham-Manchester United [0-2 63′ Mata (M), 78′ Ibrahimović (M)]
BOURNEMOUTH-ARSENAL 3-3 [16′ Daniels (B), 20′ pen Wilson (B), 58′ Fraser (B), 70′ Alexis Sánchez (A), 75′ Lucas Pérez (A), 90’+2′ Giroud (A)]
STOKE CITY-WATFORD 2-0 [45’+3′ Shawcross (S), 49′ Crouch (S)]
CRYSTAL PALACE-SWANSEA 1-2 [42′ Mawson (S), 83′ Wilfried Zaha (C), 88′ Rangel (S)]
TOTTENHAM-CHELSEA 2-0 [45’+1′, 54′ Dele Alli]
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