Ce mercredi soir, le Portugal affrontait la France, lors de la dernière journée du groupe F de l’Euro 2020. Une belle rencontre sur le papier, gâchée par des choix douteux de l’arbitre de la rencontre, Antonio Mateu Lahoz. Analyse.
Une rencontre ternie par l’arbitrage
4 buts inscrits durant ce Portugal-France, dont trois penalties. Antonio Mateu Lahoz a pesé sur la rencontre et ses choix n’ont pas toujours fait l’unanimité. Ancien arbitre international, Bruno Derrien a analysé pour Eurosport les décisions de l’arbitre de la rencontre. La sortie de Lloris mal maîtrisée sur Danilo Pereira aurait pu valoir un carton rouge selon lui: « Sur la couleur du carton, il s’en sort bien Lloris. L’arbitre voit bien la faute donc il n’a pas besoin de VAR pour sanctionner. C’est un penalty jugé à l’ancienne, ça me va très bien. Il met jaune. Toutefois, Lloris frôle la correctionnelle. Si la VAR l’avait interpellé… »
Cependant, un deuxième penalty a été sifflé durant cette première période. Cette fois-ci, la décision est en faveur des Bleus, et comme lors du premier penalty, la décision de l’arbitre espagnol ne passe pas. Fernando Santos, sélectionneur du Portugal, estime qu’il n’y avait « pas faute pour la France« . Comme il l’a indiqué en conférence de presse, le contact entre le défenseur portugais Nelson Semedo et l’attaquant français Kylian Mbappé est un « simple coup d’épaule. Une micro faute pour une macro sanction« .
Un penalty oublié sur Coman
Pour le consultant et ancien arbitre Bruno Derrien, il devait y avoir penalty lorsque Kingsley Coman a reçu un violent coup au talon d’Achille à l’entrée de la surface de réparation: « Tous les contacts sont regardés de près. J’ai le sentiment que le Portugais marche sur le mollet de Coman en fin de course. A ce moment-là, Coman est dans la surface donc ça aurait pu valoir un penalty. » Même constat pour le consultant BeIN SPORTS et ancien joueur Daniel Bravo: « Franchement il y a une grosse erreur d’arbitrage. Il y a penalty, il est dedans. Ça favorise les Portugais, bien sûr mais c’est une énorme faute.«