L’après Zlatan Ibrahimović a commencé du côté du club Francilien et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’absence du Suédois ne s’est pas faite sentir pour ce premier match officiel de l’exercice 2016-2017. Pastore, Lucas, Ben Arfa et Kurzawa ont offert à Emery son tout premier trophée en France. L’Olympique Lyonnais malgré le but de Tolisso en toute fin de match n’a malheureusement pas existé dans cette finale. Verratti a, lui fait son retour sur les terrains en remplaçant au milieu de la deuxième période Ángel Di María.
Encore une fois, tout a été trop facile. L’écart de niveau entre le Paris Saint-Germain et les autres formations de l’hexagone est déjà visible en ce début de mois d’Août. Unai Emery débute son aventure avec les champions de France en s’offrant un trophée. Une super coupe de France remportée (4-1) face à des Lyonnais amorphes et impuissants.
A Klagenfurt (Autriche), le Paris Saint Germain a ajouté à son armoire un nouveau trophée des Champions, en étrillant l’Olympique Lyonnais quatre buts à un. La nouvelle ère du club Francilien débute donc de la meilleure des façons après le départ d’Ibrahimović, qui a rejoint les rangs de Manchester United d’un certain José Mourinho. Le nouvel entraîneur, Unai Emery, n’a pu compter sur les services de Cavani (cuisse), Thiago Silva (hanche) ainsi que Krychowiak et Rabiot (suspendus). Dans le groupe Parisien, cependant, on note le retour de Marco Verratti, qui a commencé cette partie sur le banc et est entré dans les dernières minutes à la place de Di María. Génésio a pour sa part pu compter sur l’ensemble de son effectif, et ce, dès la préparation dont le seul absent aura été le portier Lusitanien (le seul Gône à avoir pris part au dernier Euro 2016. Ndlr).
Paris Saint Germain 4 – 1 Olympique Lyonnais: Le film du match
Pas le temps de pavoiser ou de souffler. Les Lyonnais, pourtant, forts de la possession de balle en ce début de rencontre vont rapidement concéder l’ouverture du score. En effet, dès la huitième minute, sur leur première véritable occasion, les camarades de Kevin Trapp vont trouver la faille. Kurzawa prend son couloir et possède assez de temps pour envoyer un centre millimétré au second poteau sur la patte droite de Pastore, dont la reprise du plat du pied vient se loger sous la transversale de Lopes : Paris mène déjà 1-0 (9’).
Cueillis à froid, les camarades de Nabil Fekir vont sombrer au fil des minutes et finir logiquement par encaisser un second but. On prend les mêmes et on recommence. Kurzawa, étincelant ce samedi soir recentre le ballon sur la gauche de la surface pour Pastore. L’Argentin remet au sol pour Lucas qui, à la lutte avec Morel, parvient à prendre le meilleur pour dévier le cuir dans le but et doubler la mise 2-0 (19’).
Dominés dans tous les secteurs de jeu et auteurs de quelques erreurs individuelles, les hommes de Bruno Génésio vont définitivement sombrer juste avant la pause citron en encaissant un troisième but. Petite passe de Di María depuis la gauche de la surface pour Hatem Ben Arfa. Le néo Parisien, seul au point de penalty, ajuste Lopes d’une jolie frappe du pied gauche qui se loge en pleine lucarne 3-0 (35’). Ce sera, du reste le score final de ce premier acte à sens unique qui a vu les joueurs de la capitale dominer de la tête et des épaules une formation Rhodanienne extrêmement décevante.
L’écart ayant été fait en première mi-temps, Paris gère tranquillement cette seconde période et se permet même le luxe de planter une quatrième banderille. Kurzawa, double passeur auparavant est cette fois-ci à la finition. Pastore joue rapidement un coup franc du milieu de terrain et trouve son latéral qui pénètre sur la gauche de la surface, puis trompe Lopes d’une frappe croisée au sol : et de quatre pour Paris 4-0 (54’). La suite du match ne connaitra que très peu de nouveautés. Les deux techniciens, pensant à la reprise du championnat font souffler leurs cadres. À signaler que Mathieu Valbuena est entré en jeu à la place de Lacazette dès le retour des vestiaires. L’attaquant Lyonnais souffrirait d’une blessure au quadriceps. Une bien mauvaise nouvelle pour l’OL qui pourrait perdre son attaquant pour quelques semaines – en attendant les résultats d’examens plus poussés dans les prochaines heures – comme l’a confirmé son entraineur en fin de partie aux micros de beIN Sports: «Il ne pouvait pas continuer et on a pris aucun risque, on n’en aurait pris aucun de toute façon. On attendra cette semaine pour connaitre le degré de gravité de sa blessure» , a confirmé le coach Rhodanien, «Je suis inquiet car Alex est notre leader d’attaque. Si on devait se passer de lui pour un temps assez long, ce serait un gros handicap pour nous. La défaite, plus la blessure d’Alex, ça fait beaucoup».
Côté Paris, que de bonnes nouvelles, Verratti, après plusieurs mois d’absences dus à son opération afin de se débarrasser d‘une pubalgie effectuait même ce samedi soir son grand retour en match officiel, en remplacement d’un excellent Di Maria. L’Italien vient immédiatement se positionner meneur de jeu, alors que Pastore récupèrait le poste de Di María. Lyon, en fin de partie, va réussir par Tolisso à sauver l’honneur ! Sur la gauche, Valbuena renverse vers Jallet, qui de volée recentre au point de penalty pour la tête victorieuse d’un Tolisso oublié par la défense du PSG. Un moindre mal pour l’OL 4-1 (87’). Débuts réussis pour Unai Emery sur le banc du PSG, en attendant de voir si ce sera la bonne année pour le vrai objectif de la saison, depuis quelques années ici: la fameuse Ligue des Champions.
Statistique clé:
6 – Paris a remporté son sixième Trophée des Champions, seul Lyon compte plus de succès dans la compétition (7). Le club de la capitale soulève par ailleurs cette épreuve pour la quatrième saison consécutive !
L’homme du match:
Layvin Kurzawa : Exceptionnel face à l’Olympique Lyonnais, le latéral gauche, buteur et double passeur décisif a confirmé sa grande forme après une tournée Américaine réussie. L’international tricolore se place cette saison comme un sérieux concurrent de Maxwell et risque de frapper fort aux portes de l’équipe de France.
Le pire:
Anthony Lopes : Abandonné par sa défense, le jeune gardien Lyonnais, tout récent champion d’Europe avec le Portugal n’a lui aussi pas brillé accumulant les mauvaises sorties et les erreurs de placement. Une soirée Autrichienne à oublier pour lui et toute l’équipe Lyonnaise.
Crédits photo à la une: AFP