Le face à face entre Sergio Conceiçao et Leonardo Jardim n’a pas été très disputé. Les hommes du premier ont littéralement pris le dessus, survolant la rencontre. Après 2 matches, les monégasques, demi-finalistes la saison passée, sont en difficulté avec 1 seul point au compteur. La double confrontation qui arrive face à Besiktas va être déterminante pour la suite de l’aventure européenne des Rouge et Blanc.
LE MATCH: Jardim se trompe, Monaco coule
La composition de Monaco a de quoi surprendre. Leonardo Jardim remet Diakhaby en pointe, et place Ghezzal sur le côté droit. Deux joueurs qui ont clairement trop de carences pour ce niveau de jeu. De l’autre côté, Conceiçao aligne une équipe solide, avec un Brahimi pour lancer les deux flèches, Aboubakar et Marega. Le début de match montre que Porto est là pour attendre, et contrer. Monaco ne rentre jamais vraiment dans le match, aucun joueur ne semble prendre le dessus sur son adversaire direct. Lemar ne sait pas où se placer, Diakhaby et Ghezzal perdent trop de ballons. Une situation qui permet à Porto de sortir et d’espérer. Après deux frappes repoussées par Benaglio, Aboubakar parvient à faire trembler les filets. L’ancien lorientais fait beaucoup de mal à l’axe central monégasque par sa vitesse et sa puissance. Après une première mi-temps ratée, sur tous les points de vue, Monaco doit de ressaisir. Jardim fait sortir Diakhaby, et fait rentrer Carrillo. Baldé Keita et Jovetic auraient semblé plus appropriés pour faire vaciller la défense portugaise.
Malgré le changement de joueur, Monaco continue de se faire manger. Porto semble supérieur dans tous les domaines et le 2-0 arrive sur un contre annoncé: Brahimi lance Marega qui sert Aboubakar. En fin de match, et comme un symbole, Monaco encaisse un troisième but où la défense est spectatrice. Le score est sévère mais révèle un manque dans la construction de l’effectif de Monaco. Leonardo Jardim doit encore construire son 11. Le temps presse pour le technicien lusitanien.
LE FAIT: Benaglio ne peut pas tout faire
Porto était supérieur ce soir. Cependant, Diego Benaglio a montré qu’il était bien plus qu’une simple doublure. Sur le premier but des dragons, le portier suisse sort deux parades avant de voir Aboubakar le crucifier. Idem sur le troisième but, où il repousse par trois fois le danger, sans que son axe central ne soit capable de dégager le ballon. Abandonné par sa défense, le portier helvète va reprendre sa place sur le banc avec une énorme frustration.
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