Le Paris Saint-Germain a perdu la tête du groupe A, mardi soir, à l’issue de la dernière journée de la phase de poules de la Ligue des Champions. Arsenal termine finalement premier, la faute au succès des Gunners sur la pelouse de Bâle (4-1) et au résultat calamiteux du PSG, arrachant tout juste le match nul face à Ludogorets (2-2) au Parc des Princes.
La débâcle à Montpellier aurait pu servir d’indice. Après avoir pris l’eau à la Mosson (0-3), samedi en Ligue 1, le Paris Saint-Germain a poursuivi sa semaine calamiteuse en concédant le match nul, sur sa pelouse, face à Ludogorets (2-2) lors de son dernier match de poule de Ligue des Champions. Ce résultat ne remet pas en cause la qualification des Parisiens pour les huitièmes de finale de la C1, mais il balaye d’un revers de main les efforts consentis à l’Emirates Stadium, il y a deux semaines, pour obtenir un nul à valeur de victoire devant Arsenal (2-2). La promenade des Gunners en Suisse, face au FC Bâle (4-1) propulse en effet et contre toute attente les Gunners en tête du groupe A.
Les Parisiens ne pourront vraiment s’en prendre qu’à eux-mêmes au moment de faire les comptes. Bien que dominateurs, leur prestation d’ensemble et le résultat final sonnent comme une véritable injure au standing dont se revendique le club depuis l’arrivée de QSI. L’ouverture du score de Misijan (0-1, 15e) – sur laquelle Thiago Silva et Maxwell font figure de vulgaires plots – n’aurait pu être qu’un banal accident. La domination parisienne était en effet évidente et fut finalement récompensée par un magnifique retourné d’Edinson Cavani vers l’heure de jeu (1-1, 61e).
Encore de la fébrilité …
Mais il y a certaines choses qui sont dures à avaler. Bien sûr, le PSG pourra regretter le manque de clairvoyance de M. Sidiropoulos, l’arbitre de la rencontre, qui a probablement dû fermer les yeux pour ne pas remarquer une main évidente de Plastun dans la surface de réparation (62e). Malgré cela, encaisser un second but à domicile face à un modeste club bulgare comme Ludogorets paraît invraisemblable. Et c’est pourtant ce que les Parisiens ont réussi à faire, lorsque Wanderson a mis en lumière la fébrilité actuelle de Marquinhos et d’Aréola, auteur d’une faute de main sur l’action (1-2, 69e).
Les Franciliens ont à nouveau couru après le score, mais il était déjà trop tard. La large victoire d’Arsenal (4-1) contraignait le PSG à s’imposer, ce qu’il n’est pas parvenu à faire. Au coup de sifflet final, l’égalisation de Di Maria (2-2, 90+3e) ne changeait pas grand chose, même si elle permet d’éviter une humiliation caractérisée. Paris, qui avait son destin entre les mains, vient en 90 minutes de gâcher une phase de poules relativement aboutie dans le contenu. Maintenant, en huitièmes de finale, les Parisiens pourraient devoir affronter Barcelone, la Juventus Turin ou encore l’Atlético Madrid. Et à ce moment-là, il ne faudra vraiment pas venir se plaindre.
Crédits photo à la une: C.Gavelle / PSG