Après sa victoire face au Bayern, on attendait un PSG sur de soi face à des Belges en difficulté dans le groupe. Paris s’impose facilement dans un match où la maîtrise n’a pas été totale. Il va falloir faire plus dans le jeu et dans l’implication pour se rassurer avant que les choses sérieuses ne commencent au printemps.
Les matchs s’enchaînent mais les joueurs changent très (trop ?) peu. Meunier, pourtant auteur d’un doublé, retrouve le banc de touche. Kurzawa, Verrati, Thiago Motta et Cavani reviennent dans le onze. Après une entame parfaite et un but de Mbappé au bout de deux minutes 30, le PSG s’endort. Anderlecht manie bien le ballon et se crée trois occasions franches en l’espace de cinq minutes. Areola montre très vite qu’il est dans le rythme, après une saison d’acclimatation, il est enfin au niveau que l’on attend de lui. Les Belges continuent de faire tourner. Le contraste est saisissant, entre une équipe qui mise tout sur Mbappé – Neymar et Cavani. La volonté affichée par certains joueurs parisiens laisse clairement penser qu’ils choisissent leurs matchs. Les Parisiens loupent d’ailleurs le 2-0 sur une erreur de la défense du plat pays. Les violets accusent le coup et c’est à ce moment que le PSG parvient à faire le break sur une offrande de Mbappé pour Cavani. 2-0 à la pause pour Paris, et c’est Anderlecht qui fait la meilleure impression.
Le mois de mars attendu comme véritable indicateur
Au retour des vestiaires Anderlecht n’y arrive plus. Les joueurs lâchent peu à peu et laissent les Parisiens s’amuser. Comme dans la cour de récré, les joueurs d’Emery jouent seuls. Neymar et Mbappé en font trop et multiplient les raids solitaires. Si Cavani loupe autant d’occasions que Mbappé ce soir, il se fait descendre sur tous les plateaux. Neymar et Di Maria rajoutent chacun un but pour finir à 4-0. Unai Emery ne convint pas. Le jeu et les intentions sont floues pour ne pas dire indescriptibles. Le onze de départ et les changements sont prévisibles comme à l’époque de Laurent Blanc. On va attendre de voir le mois de mars pour juger le réel niveau de ce PSG-là. En attendant, à 50% de ses capacités, ça déroule et c’est beau à voir.
Crédits photo à la une: C.Gavelle / PSG