Après la défaite à Strasbourg, on attendait avec impatience le test face au Bayern. Le match aller avait donné lieu à une démonstration parisienne. Au retour, Unai Emery voulait montrer que son PSG a progressé. Plus que la première place du groupe, c’est un message que les Parisiens voulaient envoyer à l’Europe.
Il n’aura fallu que huit minutes pour se rendre compte que la fébrilité mentale du PSG est toujours bien présente. Après une incursion de Ribéry et un centre de James, c’est Lewandowski qui profite du mauvais alignement des Parisiens pour ouvrir le score en pivot. Le Bayern craint les contres. Les joueurs allemands ne sortent pas et essaient de faire mal dès qu’ils le peuvent. James parvient à se mettre entre les lignes. En face, le milieu du PSG est aux abonnés absents. Adrien Rabiot démontre une nouvelle fois qu’il n’a pas envie de jouer en sentinelle. Dans le camp d’en face, Corentin Tolisso montre beaucoup plus d’aptitudes.
L’ancien lyonnais vient inscrire le deuxième but des siens. Sur un centre de James il se retrouve tout seul au point de penalty et ajuste sa tête. Les Munichois mènent 2-0 à la pause. Les Parisiens sont complètements à côté. En manque de leader mental, Unai Emery constate que Dani Alves est dépassé, tandis que Thiago Silva ne répond jamais présent. Enfin, Marco Verratti est encore une fois mangé dans un grand match.
Mbappé réduit alors le score
Les Parisiens reviennent avec de meilleures intentions. Mbappé réduit rapidement le score sur une belle passe de Cavani. Dès qu’il y a un minimum de jeu collectif, les joueurs de la capitale peuvent inquiéter n’importe quelle équipe européenne. Seulement, l’amateurisme qui colle à la peau des Franciliens n’est jamais très loin. Thiago Silva se blesse, s’allonge sur la pelouse, sort en boitant, puis rentre. Une séquence surréaliste qui montre l’écart qui sépare encore le PSG d’un très grand club. Le match se fini sur le score de 3-1 après un second but de Tolisso sur un service de Coman, très bon ce mardi soir. Le PSG est redescendu de son nuage en l’espace de 3 jours. Plus que des grands joueurs, c’est désormais de grands hommes dont Unai Emery va avoir besoin pour aller loin dans la compétition.
Crédits photo à la Une: C.Gavelle / PSG