En ce dernier vendredi de juillet, la Ligue 2 reprend ses droits. Si la Ligue 1 ne reprendra elle que dans deux semaines, les 20 clubs de l’antichambre de l’Élite vont se livrer une féroce bataille pour la montée. Petit tour d’horizon des forces en présence avant le grand départ.
C’est reparti pour un tour. Après deux mois de vacances, de remise en route puis de préparation, les vingt clubs de Ligue 2 reprennent le chemin des terrains dès vendredi. Avec l’espoir de décrocher la lune en fin de saison. Comprendre: une accession en Ligue 1. Comme l’antichambre de l’Élite n’est jamais avare en surprise, beaucoup de clubs peuvent espérer réaliser une très grande saison. Néanmoins, sur la ligne de départ, certaines équipes semblent mieux armées que les autres.
À commencer par les deux relégués de Ligue 1, Troyes et Metz, qui, malgré des départs majeurs, ont su rebâtir un effectif cohérent assez rapidement. Le technicien Rui Almeida, qui succède à Jean-Louis Garcia sur le banc de l’ESTAC, pourra s’appuyer sur la colonne vertébrale Giraudon-Nivet-Suk (même si ce dernier pourrait finalement rejoindre Angers), tandis que Metz tente de se relancer en enrôlant un entraîneur très expérimenté, Frédéric Antonetti. Le club lorrain sera d’ailleurs l’une des attractions de ce Championnat, le club possédant pour de nombreux observateurs l’effectif le mieux armé du championnat.
Néanmoins, la Ligue 2 regorge de nombreux autres ténors qui jouent chaque année un rôle majeur. À commencer par Brest et Le Havre, malheureux la saison passée en plays-off et qui ont une revanche à prendre. Défait assez logiquement par Toulouse en barrage d’accession vers la L1, l’AC Ajaccio aimerait bien rééditer telle saison, mais les départs de Leca, Sainati ou Maazou laisseront un vide et le banc semble cruellement manquer de profondeur. Par ailleurs, Lens et Nancy, qui sont restés englués en bas de tableau tout l’exercice précédent, restent deux grands noms de ce sport, au même titre qu’Auxerre et que Sochaux. Autant de formations qui auront très certainement leur carte à jouer pour truster le haut de tableau.
De belles surprises en perspective ?
Côté surprise, la belle histoire pourrait venir de Châteauroux ou du Paris FC. Deux clubs qui voudront confirmer leur progression après leur parcours très honorable la saison passée (le PFC avait fini 8e et la Berrichonne 9e). De son côté, Grenoble essaiera de perpétuer la tradition des doubles accessions. Après avoir remporté son barrage d’accession vers la L2 face à Bourg-en-Bresse, le GF 38 aimerait marcher dans les pas d’un autre ténor revenu des profondeurs suite à une liquidation judiciaire : le Racing Club de Strasbourg, champion et promu en L1 pour son grand retour en L2 il y a deux ans.
Enfin, si certains clubs (Valenciennes, Niort, Orléans, Red Star) penseront avant tout à sauver leur peau avant de voir plus haut, un club devrait partir de plus loin que les autres : l’AS Béziers. Après Quevilly-Rouen la saison passée, la Domino’s Ligue 2 accueille un nouveau Petit Poucet que personne n’attendait à ce niveau. L’ASB voudra d’abord faire bonne figure comme l’avaient fait les Normands la saison passée, mais en essayant de connaître meilleure fin au bout (QRM avait été relégué directement en terminant à la 19e place). Mais, comme pour tout le monde, l’ASB aura aussi tout à prouver. Reste à faire parler le terrain.
Les paris de la rédaction
Metz *****
Troyes, Brest, Le Havre, Lorient ****
AC Ajaccio, Lens, Auxerre ***
Nancy, Sochaux, Châteauroux **
Paris FC, Clermont *
Crédits photo à la une: Fcmetz57