Avec sa défaite face à Saint-Étienne, l’Olympique de Marseille s’est enfoncé encore un peu plus dans la crise.
Le compte n’y est pas
D’un point de vu comptable, le bilan olympien est effrayant, pour une équipe finaliste de la C3 la saison dernière. Les coéquipiers de Steve Mandanda n’ont pris que 3 points sur 15 possibles lors des 5 dernières journées. Mais c’est surtout une série de 9 rencontres sans victoire qui plombe le club de la cité phocéenne. Outre les résultats, les contenus des matchs sont également très pauvres et les joueurs en sont les premiers responsables. Le niveau affiché ces derniers mois est à des années lumières de celui affiché lors du précédent exercice, en particulier celui des cadres de l’effectif. Mis à part Florian Thauvin qui parvient à sortir la tête de l’eau et Luis Gustavo qui retrouve un peu plus de sérénité, les Mandanda, Payet, Rami ont la tête ailleurs. Le portier marseillais n’est d’ailleurs pas exempt de tous reproches sur les buts encaissés à Geoffroy-Guichard. Quant à Payet, les supporters du Vélodrome attendent toujours qu’il retrouve son niveau de jeu qui lui avait permis de disputer l’Euro 2016. Enfin, Adil Rami semble être resté aux vestiaires du stade Loujniki de Moscou… La faillite reste toutefois collective.
Le recrutement, symbole de la faillite
L’autre facteur de cette crise que connaît l’OM réside dans le recrutement. On en arrive à se demander comment le Barça a-t-il pu confier sa cellule de recrutement à Andoni Zubizareta. En effet, les trois recrues du mercato estival constituent trois flops: Radjonic et Caleta Car ne jouent pas, Strootman joue sans séduire. De plus, les recrutements précédents ne s’avèrent pas non plus être des réussites. Mitroglou ou Amavi en sont les exemples types. La politique des dirigeants est également peu compréhensible. Des sommes d’argents assez conséquentes ont été mises sur des joueurs au niveau peu certain et l’échec du dossier Balotelli l’été dernier en est aussi une parfaite illustration. D’ailleurs, l’arrivée de Super Mario sur la Cannebière ne pourrait que participer à rajouter de l’huile sur le feu, lui qui n’a pas fait trembler les filets une seule fois depuis le début de la saison.
Le discours du coach ne passe plus
Par ailleurs, il semble que le discours du coach ne passe plus. Même si les joueurs ont affirmé leur soutien à Rudi Garcia, peu nombreux sont les entraîneurs ayant gardé leur poste à la suite d’une telle crise de résultats. D’autant que la fracture est très forte avec les supporters. Ces derniers ont réclamé la démission de leur entraineur durant toute la rencontre face à Monaco. Son remplacement parait inévitable, afin de relancer la machine olympienne et de retrouver le soutien populaire si précieux aux phocéens.
Crédits photo à la Une: Philippe