Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi est poursuivi pour corruption dans le cadre de l’attribution des droits de diffusion des coupes du Monde 2026 et 2030. Le patron du club de la capitale est donc attaqué par rapport à ses fonctions de PDG de beIN Media Group.
C’est ainsi la justice suisse qui est chargée d’enquêter parallèlement sur Jérôme Valcke et Nasser al-Khelaïfi. Le Qatari est soupçonné d’avoir offert des avantages à l’ancien bras droit de Sepp Blatter en échange de l’obtention des droits TV des coupes du Monde 2026 et 2030. Il est important de préciser que l’enquête ne concerne en rien le PSG et que Jérôme Valcke est clairement le personnage central de cette affaire. Celui-ci qui purge actuellement une peine de 10 ans d’interdiction de participation à toute activité liée au football pour une revente illégale de billets avant la coupe du Monde 2014.
BeIN SPORTS se dit « serein »
Cette enquête est ouverte depuis le 20 mars dernier mais a pris une toute autre tournure ce jeudi avec des perquisitions menées dans quatre pays, dont une à Paris dans les bureaux de BeIN SPORTS France. De son côté la maison mère du groupe de médias qataris beIN Media Group a publié un communiqué en fin d’après-midi où elle « réfute toutes les accusations portées » et assure que le groupe « collaborera pleinement avec les autorités« .
L’enquête ne fait que commencer et nul ne doute que Nasser Al-Khelaïfi devra répondre de ces accusations dans les prochaines semaines. Le patron du PSG va-t-il résister à la justice suisse qui a déjà fait rompre bon nombre de « gros poissons » de la FIFA ? Déjà bien isolé au sein des instances de football européennes suite à ses transferts records du dernier mercato, le Qatari s’apprête à vivre des jours compliqués. Et on parle désormais de droit pénal.
Crédits photo à la une: Christophe Pelletier