Les compétitions internationales de football sans joueurs vedettes se font rares de nos jours. Toutefois, les Jeux olympiques contredisent ce phénomène en mettant en avant de jeunes joueurs prometteurs, de moins de 23 ans. Décryptage.
Les Jeux olympiques sont l’occasion pour des centaines de jeunes joueurs de se montrer ou bien de confirmer leurs statuts d’espoirs. Historiquement parlant, les JO ont toujours cherché à mettre en avant les joueurs avec moins de visibilité. Organisateur officiel du tournoi, le Comité International Olympique (CIO) a d’abord privilégié le monde amateur au monde professionnel.
Une exposition unique
C’est seulement 1984 que les joueurs et joueuses professionnels ont ainsi fait leur première apparition dans un tournoi olympique, celui de Los Angeles. Mais depuis 1992 et les JO de Barcelone, le tournoi olympique de football est réservé uniquement aux joueurs de 23 ans maximum – 24 ans maximum cette année, suite au report d’un an de la compétition. Dès lors, seulement 3 joueurs de plus de 23 ans peuvent participer au tournoi, et ce, dans chaque équipe.
Valoriser les « petites » nations du foot
La réforme appliquée à partir de 1992 a pu permettre à des petites nations de remporter la médaille d’or aux Jeux olympiques. C’était par exemple le cas du Nigeria (1996) ou du Cameroun (2000). En effet, ce tournoi offre une concurrence plus saine et moins discriminante entre les différentes équipes qualifiées: chaqu’une d’entre elles a son mot à dire.
Dès lors, bien que certains pays possèdent un effectif extrêmement qualitatif sur le papier comparativement à d’autres, le tournoi olympique de football demeure imprévisible. Par exemple, la sélection espagnole (constituée de six joueurs présents à l’Euro 2020) a été neutralisée par l’Égypte (0-0), lors du match d’ouverture des JO 2021 jeudi dernier.