Ce week-end, les belles performances du Red Bull Leipzig et de la Real Sociedad contrastent avec les contre-performances du Bayern Munich et de Barcelone: l’occasion pour la rédaction d’Au Stade de réaliser un tour d’horizon des différents championnats européens.
LES TOPS
Le RB Leipzig cartonne
C’est la grosse performance du week-end en terme d’efficacité offensive. Opposé à Mayence sur sa pelouse, Leipzig a étrillé son adversaire 8-0, ne lui laissant aucune chance. Très rapidement devant au tableau d’affichage, avec l’ouverture du score dès la 5e minute de Sabitzer, Leipzig va prendre l’ascendant à la demie-heure de jeu en inscrivant quatre buts en quinze minutes menant ainsi par cinq buts à zéro à la pause. Emmené par son buteur maison, Timo Werner, auteur d’un triplé et d’un match très abouti, le RB Leipzig profite de cette belle victoire pour se repositionner au classement, et récupérer la troisième place à quatre points du leader.
La Real Sociedad tient le rythme
Qui aurait pu imaginer les Basques en tête de la Liga après douze journées ? Certes le Real et le Barça comptent un match en moins, mais la Real Sociedad s’affirment comme un outsider au titre avec ses 22 points – soit le même nombre de points que les deux ogres espagnols. Ils devancent d’un point l’Atlético et Seville, qui demeurent pourtant des références en Espagne et en Europe. En déplacement sur la pelouse de Grenade, autre belle surprise de ce début de saison, les Basques se sont imposés en fin de match grâce à un doublé de Portu (21e, 89e ). Sans véritable nom clinquant au sein de son effectif, le locataire du stade San Sebastian s’appuie sur un collectif bien huilé et un entraineur qui semble avoir trouvé la formule gagnante.
LES FLOPS
Le Bayern sombre, Kovac remercié
Bien triste week-end pour les Bavarois, bousculés et renversés à Francfort; cette défaite a d’ailleurs eu pour conséquence le licenciement de son entraîneur croate, Niko Kovac. Très vite réduit à dix après l’expulsion de Boateng, le Bayern n’a pas existé dans ce match, laissant Francfort briller. Battus 5-1, Lewandowski et les siens laissent encore filer des points, se retrouvant ainsi à quatre points de Mönchengladbach, solide leader. Très irréguliers et peu emballants, les Bavarois vont donc voir arriver un nouvel entraineur à leur tête avec la lourde tâche de reverser la vapeur. Opposé à Dortmund lors de la prochaine rencontre, Munich va donc vite devoir réagir.
Le Barça, l’irrégularité comme maître mot
Si le Bayern a remercié son entraîneur, la donne pourrait être bientôt la même en Catalogne, puisque Valverde est de plus en plus en danger à la vue des prestations actuelles des siens. De nouveau défaits cette semaine face à Levante (3-1), les blaugrana n’arrivent pas à enchainer les bons résultats et montrent des visages bien différents chaque week-end. Capables du pire comme du meilleur, le Barca a sombré en seconde mi-temps encaissant trois buts sans pouvoir réagir. Malgré la présence du trident offensif Messi-Suarez-Griezmann, les Catalans ont montré un visage moribond et sans caractère. Entre la tension placée sur Valverde, les questions autour de l’entente Messi-Griezmann et des résultats en dents de scie, la saison catalane semble se compliquer.
TEMPS ADDITIONNEL
Le joueur
Timo Werner (RB Leipzig) – Si Leipzig a brillé ce samedi, c’est en partie grâce à son buteur Timo Werner. Véritable buteur maison, l’Allemand en est déjà à neuf buts cette saison en dix matchs de Bundesliga. De nouveau buteur face à Mayence, il a fait trembler les filets à trois reprises, prouvant de nouveau sa capacité à être intraitable devant le but. S’il reste dans cette forme, il pourrait bien porter les siens vers le haut du classement en Bundesliga, comme il le fait aussi en Ligue des champions. Avec 11 buts toutes compétitions confondues, il est seulement à cinq réalisations d’égaler son nombre de buts inscrits la saison dernière (16 buts).
La décla’
Il y a une mafia, c’est le bon mot pour décrire cela . Une mafia footballistique existe. Si vous voyiez tout ce qu’il se passe, vous vous rendriez compte que c’est une mafia. S’il était Anglais ou Espagnol, ils n’auraient pas fait ce qu’ils ont fait. Je ne sais pas s’il va le recevoir mais j’ai confiance en lui. Je crois qu’il le mérite si on analyse ce qu’il a fait pendant la saison. »
Maria Dolores dos Santos Aveiro, mère de Cristiano Ronaldo
Crédits photo à la Une: Steffen Prößdorf