Au terme d’un match plutôt maîtrisé au stade de France, les parisiens ont décroché samedi soir la 100e édition de la coupe de France, la 11e de l’histoire du club de la capitale. Les angevins, finalistes malheureux, n’ont pas démérité. Retour sur l’épilogue de cette coupe tant convoitée, tant pour son histoire que pour son prestige.
Sur le papier, le PSG partait avec le statut de favori. Mais sur le terrain, le club au plus petit budget de Ligue 1 (25 M€) s’est admirablement défendu, surtout en première période. Avec un très bon gardien, Alexandre Letellier, qui était au rendez-vous de cette finale, et des situations de contre-attaque bien emmenées et un capitaine concerné; le SCO Angers avait toutes les armes pour mettre à mal la défense parisienne. Après 25 minutes maîtrisées mais non concrétisées par la bande d’Unaï Emery, les angevins ont fait le dos rond et ont failli surprendre le PSG. Sur un coup franc de Mangani mal repoussé par l’arrière garde parisienne, Nicolas Pepe hérite du ballon à l’entrée de la surface et décoche une reprise de volée du gauche. Areola est tout heureux de voir le ballon atterrir sur son poteau gauche.
Le piège semble bien tendu pour les parisiens. Mais heureusement pour eux, Angers ne revient pas des vestiaires avec les mêmes intentions et semble vouloir avant tout conserver leur cage inviolée. Le PSG prend alors totalement le jeu à son compte et fait du but d’Alexandre Letellier son siège.
Un scénario cruel, mais logique
Edinson Cavani, peu en jambes samedi soir, a raté l’occasion de donner la victoire aux siens. A la 84e minute, le goleador uruguayen est lancé en profondeur par Pastore et prend le dessus, au duel, sur Traore. Seul face à Letellier, il opte pour un pointu pied gauche. C’est à côté, au plus grand dam des supporteurs parisiens.
La décision s’est faite finalement dans les arrêts de jeu. Et c’est le pauvre Issa Cissokho qui, mis sous pression par Blaise Matuidi, détourne de la tête le corner de Di Maria dans ses propres filets. Le PSG s’adjuge donc sa 11e coupe de France, et dépasse l’Olympique de Marseille qui possède 10 titres à son palmarès. Triste et cruelle fin de match pour tout le peuple angevin qui donnait de la voix dans les travées du stade de France. Un peuple félicité et remercié par l’ensemble des joueurs qui ont réalisé un « clapping », en communion avec leurs supporters, en guise de conclusion d’une belle épopée.
Crédits photo à la une: C.Gavelle / PSG