Pour ce premier match de qualification en vue de la Coupe du Monde 2018 en Russie, l’équipe de France a concédé un nul en Biélorussie (0-0). Sans idée en première période, les hommes de Didier Deschamps ont passé la seconde après la pause, sans plus de réussite.
Deux mois après la frappe d’Eder, il est désormais temps d’entamer une nouvelle aventure, celle qui mènera les meilleurs en Russie pour y disputer la Coupe du Monde, la 21e du nom. Pour ce faire, les bleus devront franchir l’obstacle des qualifications. Défi à priori abordable pour les français qui auront à faire aux néerlandais (non présents lors de l’Euro 2016) et aux Suédois orphelins d’Ibra. Ils croiseront également la route du Luxembourg, de la Bulgarie, de la Biélorussie, ainsi que de la Hongrie.
LE MATCH: une première mi-temps épouvantable
Pour la première rencontre officielle de la saison, Didier Deschamps modifie ses plans par rapport au match amical de jeudi dernier. Ainsi le 4-3-3 laisse place à un 4-4-2 qui a fait ses preuves durant l’Euro. Matuidi, en proie à quelques difficultés en ce début de saison, en fait les frais. Il cède sa place à Moussa Sissoko qui se positionne en tant qu’ailier droit. Rapidement et sans surprise, les bleus prennent en main le match sans pour autant parvenir à le rendre passionnant. Bien meilleurs techniquement, les coéquipiers de Steve Mandanda se contentent de faire courir les locaux, espérant trouver au fil des minutes une faille dans la défense adverse. Chose qui n’arrivera pas dans ce premier acte. La faute à un bloc biélorusse bien organisé cherchant avant tout à ne pas concéder de but. La stratégie des locaux fonctionne et frôle la perfection à la vingtième minute de jeu. Sur un centre de Kalachev, ni Sihnevich ni Gordejchuk ne concrétisent l’offrande. Il s’agit là de l’unique occasion de but dans une première période bien terne qu’il serait nécessaire d’emballer pour espérer démarrer cette phase de qualification de la meilleure des manières.
Au retour des vestiaires, les français montent en régime et ne tardent pas à s’illustrer devant les buts de Gorbunov. En l’espace de six minutes, les visiteurs pensent ouvrir le score à trois reprise mais ni Giroud (53e, 59e) ni Griezmann (58e) ne parviennent à le faire. Face à eux, les biélorusses ont toutes les peines du monde à mettre en danger l’arrière garde française. A défaut de gagner, il faut savoir ne pas perdre. Ainsi les coéquipiers de Kalachev essaient tant bien que mal de conserver ce résultat. Malgré une dernière frayeur à vingt minutes de la fin sur une déviation astucieuse de Griezmann (68e), les locaux tiennent le choc et empochent le point du nul. Au final, les bleus auront frappé 24 fois au but sans parvenir à mettre un ballon au fond. Entre manque de réalisme, arrêts miraculeux et manque de chance, les hommes de Didier Deschamps peuvent nourrir des regrets. Toutefois, rien d’alarmant. La première mi-temps décevante a laissé place à un deuxième acte bien meilleur. Les bleus sont montés en puissance au fil de la rencontre et c’est cet élément que l’on retiendra avant tout.
LES NOTES de la rédaction:
Biélorussie
Gorbunov (7.5) – Polyakov (6) – Politevich (6) – Sivakov (6) – Bordachev (6.5) – Korzun (5.5) – Maevski (5) – Kalachev (6) – Gordeichuk (4.5) – Stasevich (4) – Signevich (4)
France
Mandanda (6) – Sidibe (6) – Varane (6) – Koscielny (6.5) – Kurzawa (7) – Kante (6.5) – Pogba (5.5) – Sissoko (5) – Griezmann (6) – Martial (5.5) – Giroud (5)
Crédits photo à la une: AFP