Canal+ deviendra officiellement le diffuseur unique et exclusif de la Ligue 1 et de la Ligue 2 à partir de la semaine prochaine. Le football français peut enfin souffler: le gros de la crise semble derrière lui.
Ce jeudi, la Ligue de football professionnel (LFP) est parvenue à trouver un accord avec le groupe Canal+ concernant les droits TV des championnats de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT. La chaîne cryptée deviendra ainsi, lors de la 25e journée des deux championnats respectifs, le seul canal de diffusion de ces deux compétitions. Une situation monopolistique, en somme, formalisée après des semaines d’une crise façonnée par les doutes et les incertitudes, dont le point d’orgue constitue un appel d’offres infructueux, lundi dernier – auquel Canal+ n’avait même pas dénié participer. A ce titre, le suspense – à l’instar de celui d’une roulette de https://playamo.biz/ca/ – est désormais clos: Canal+ a raflé la mise et assoit ainsi son hégémonie sur le foot français.
Canal+ diffuseur, la fin d’une crise sans précédent… mais à quel prix ?
Dans un communiqué publié ce jeudi soir, la LFP et le groupe Canal+ « se félicitent d’avoir trouvé une solution globale permettant d’exposer les matchs de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT à un large public pour la saison 2020-2021. » Pour autant, les tenants et aboutissants du football français peuvent-ils se réjouir de cette nouvelle ?
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Si le vœu pieu originel de la Ligue est désormais exaucé – à savoir l’aboutissement de négociations de gré à gré avec Canal+, diffuseur historique de la Ligue 1 – nul ne sait combien le groupe télévisuel a dépensé pour s’offrir les droits TV des deux championnats professionnels français. Si ce montant n’a, pour l’heure, pas été communiqué ni dans la presse ni par voie de communiqué officiel, il est certain que la somme investie par Canal+ est à des années lumières de celle initialement promise par le groupe Mediapro – estimée à environ 810 millions d’euros par saison.