Le coureur irlandais de la Deceuninck-Quick Step a vécu une journée rêvée. Vainqueur à l’arrivée sur l’île de Ré, Sam Bennett profite de cette belle performance pour subtiliser le maillot vert à Peter Sagan, troisième de l’étape.
Après une journée de repos et des tests Covid très attendus – aucun cas n’a été révélé au sein des coureurs, mais le directeur de la course, Christian Prudhomme et quatre membres du staff de quatre équipes différentes (Ineos, AG2R La Mondiale, Mitchelton-Scott et Cofidis) ont été testés positifs -, les coureurs retournaient dans l’arène pour une étape de plaine entre l’île d’Oléron et l’île de Ré. Une étape certes sans relief, mais où le fort vent attendu pouvait dynamiter un peloton et piéger certains coureurs.
Le vent n’a finalement fait aucune victime
Au final, pas de casse véritable à souligner. Très attentif, le peloton n’a laissé aucune échappée se former, les deux Suisses Stefan Küng et Michael Schär étant maintenus à distance raisonnable du peloton puis repris à 100 kilomètres de l’arrivée. Les équipes des favoris et celles des sprinters ont contrôlé d’une main de fer une course nerveuse mais finalement dénuée de surprise et sans bordure, malgré les tentatives infructueuses de la Team Deceuninck Quick-Step et d’Ineos.
Plus fort que Caleb Ewan et Peter Sagan, Sam Bennett a parfaitement géré son sprint, lançant son effort à un peu plus de 200 mètres de l’arrivée, pour ne plus être repris. L’Irlandais en profite ainsi pour ouvrir son compteur victoire sur la Grande Boucle. Alors que la malchance semblait le poursuivre depuis le départ (il a terminé 4e à Nice, 2e à Sisteron, 3e à Privas), Sam Bennett est doublement récompensé puisque cette belle victoire lui permet de s’emparer du maillot vert. Autre maillot distinctif, le maillot jaune reste sur les épaules du Slovène de la Jumbo-Visma Primoz Roglic.
Crédits photo à la Une: filip bossuyt