Avec un LeBron James en mode cyborg depuis le début des playoffs, les Cavaliers affrontaient les Celtics, premiers de l’Est, en finale de conférence. Résumé et analyse de la série.
LeBron un peu plus dans l’Histoire
Après avoir sweepé leurs deux premiers adversaires (Pacers et Raptors), Cleveland se rendait à Boston pour la finale de conférence. Allait-on enfin avoir droit à un adversaire qui donne du fil à retordre aux Cavs ? Apparemment non. Le premier match s’est soldé par une victoire solide des hommes de Tyron Lue, 117-104. Ils ont même mené de 28 points au troisième quart-temps. LeBron James et Kevin Love en profitaient pour combiner 70 points à 23/40 à eux deux. Cleveland commençait fort, et n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Le deuxième match était encore plus écrasant : 130-86 score final (44 points d’écart), et menait de 41 points à la mi-temps, un record en playoffs.
Et manque de chance pour les Celtics, Isaiah Thomas, leur joueur majeur, se blessait pour le restant des playoffs. Alors que tout le monde pensait que l’on se dirigeait tout droit vers un nouveau sweep, Boston avait un sursaut d’orgueil et réussissait à remporter le troisième match à Cleveland 111-108, grâce à un trois points d’Avery Bradley à 0.1 seconde de la fin du match. Les Cavs avaient pourtant mené de 21 points pendant le match, mais la deuxième mi-temps de LeBron James a été catastrophique. 11 points au total à 4/13 au shoot, ce n’était pas le LeBron auquel on avait été habitué. Piqué dans son orgueil, l’enfant de l’Ohio se rattrapait lors du quatrième match en effaçant une avance de 16 points des Celtics. Les Cavs passaient en mode tank pour remporter le match avec 13 points d’avance, 99-112. Le cinquième match n’était donc qu’une formalité, même s’il se déroulait à l’extérieur pour les Cavs. Boston n’aura jamais mené, et Cleveland s’est imposé 135-102. LeBron James retrouvait ainsi les Finales NBA pour la septième fois d’affilée. En plus, avec 35 points dans le dernier match, il dépasse les 5 987 points de Michael Jordan et devient le meilleur scoreur de tout les temps en playoffs, à seulement 32 ans.
Beau parcours pour Boston
De leur côté, les Celtics n’ont pas à rougir de leur post-season. Après une victoire face aux Bulls dans des circonstances difficiles puis sept matchs pour se défaire des Wizards, les hommes en vert ont acquis de l’expérience, et un des objectifs principaux (la finale de conférence) a été atteint. Evidemment, on pourrait se demander ce qu’il se serait passé sans la blessure d’Isaiah Thomas, mais les Celtics étaient déjà menés 2-0. Le regard est maintenant porté vers le futur, et surtout cet été. En effet, Boston dispose du premier choix de draft 2017, et plusieurs options se présentent. Choisir un jeune joueur prometteur, comme Markelle Fultz par exemple, même si c’est un meneur, ou alors carrément échanger ce choix de draft contre un gros joueur, un ailier de préférence (on pense à Gordon Hayward, Paul George entre autres), pour espérer atteindre cette fois-ci les finales. Après ces années de reconstruction, la balle est dans le camp des Celtics, seuls maîtres de leur destin.
Les stats
- Cleveland Cavaliers: LeBron James – 29.6 pts (58%, 34.5% de loin, 66.7% aux lancers), 6.4 reb, 6.8 ast, 2.2 stl, 1.2 blk, 3.2 tov | Kyrie Irving – 25.8 pts (62.2%, 50% à 3pts, 91.7% aux lancers), 2 reb, 5.4 ast, 1.2 stl, 3 tov | Kevin Love – 22.6 pts (48.6%, 53.5% derrière l’arc, 87% aux lancers), 12.4 reb, 2.6 ast, 1.4 stl, 1.2 blk, 1.4 tov
- Boston Celtics: Jae Crowder – 14.6 pts (46.4%, 42.3% de loin, 76.9% aux lancers), 7.4 reb, 3.4 ast, 0.8 tov | Avery Bradley – 19.2 pts (41.1%, 27.3% derrière l’arc, 81.8% aux lancers)
Crédits photo à la une: Keith Allison