PREVIEW PLAYOFFS NBA – Après une saison 2018-2019 décevante, la franchise des Washington Wizards avait à cœur de renouer avec les playoffs cette saison, et ce, sans son meneur star John Wall. Cependant, après 64 matches de saison régulière disputés, les Wizards pointent à une timide et assez surprenante neuvième place du classement d’une Conférence Est au niveau hétérogène. La qualification pour les phases finales de la NBA a un goût de mission impossible pour les joueurs de Washington, d’ores et déjà tournés vers les saisons futures.
Washington Wizards: la délicate absence de John Wall
Si, dès le départ, la saison des Washington Wizards semblait compromise par la rechute de John Wall (notre photo), le bilan de la franchise n’est pas si mauvais qu’on pouvait l’envisager. Avec un bilan comptable de 24 victoires pour 40 défaites, les joueurs de Washington ont su proposer un jeu séduisant et solide malgré l’adversité. A titre d’exemple, les nombreuses victoires à domicile contre Philadelphie, Denver, Boston, Miami ou encore Dallas illustrent la combativité et la détermination des Wizards, même contre des équipes foncièrement meilleures.
L’explosion de Bradley Beal
L’affirmation de Bradley Beal est sans aucun doute LE point positif de la saison de Washington. L’arrière de 27 ans a su répondre présent en l’absence de John Wall, l’autre star de l’équipe, en menant d’une main de fer la franchise de la capitale américaine, dans la victoire comme dans la défaite. C’est d’ailleurs lors d’un des derniers matches avant l’interruption de la saison NBA que Beal a signé son record de points en un match (55 points) lors de la défaite des Wizards contre les Bucks après prolongations.
Big Panda s’est imposé lors de cet exercice 2019-2020 comme l’un des arrières les plus prolifiques de la NBA avec une moyenne de 30,5 points par match auxquels viennent s’ajouter 4 rebonds et 6 passes de moyenne relativement anecdotiques. La progression de Bradley Beal a d’ailleurs été récompensée d’une sélection logique au All-Star Game lors de la dernière édition.
Un effectif prometteur aux Washington Wizards
Aux prouesses du franchise player viennent s’ajouter la révélation de plusieurs joueurs comme Davis Bertans et Rui Hachimura. Le premier, ailier fort de métier, s’est distingué grâce à son tir à trois points aussi efficace qu’étonnant. En jouant seulement 4 matches en tant que titulaire sur 54 disputés, le Letton est une arme redoutable en sortie de banc et certainement un des meilleurs sixième homme de la ligue. Le second, ailier japonais, s’est vite acclimaté au jeu de la NBA, pourtant rookie. Ses performances sont honorables pour un neuvième choix de draft.
Qui plus est, Rui Hachimura dégage une certaine assurance sur le terrain, son leadership et son sens du sacrifice font de lui un rookie prometteur et charismatique. Dans la lignée de ces joueurs, Jordan McRae, Thomas Bryant et Moritz Wagner ont tous trois montré de très belles choses durant cette saison 2019-2020 malgré leurs multiples absences. En somme, si les résultats sont globalement décevants, les joueurs des Washington Wizards s’avèrent prometteurs. Le retour de John Wall combiné à la progression de ces derniers vont ravir les fans de Washington.
Une qualification impossible ?
Si les Wizards vont bel et bien reprendre la saison NBA le 31 juillet à Orlando comme les 21 autres équipes, leurs chances de qualification sont sans doute les plus faibles de toute la ligue. Avec 6 victoires de moins que le Magic d’Orlando, huitième, l’accession en playoffs de Washington repose à la fois sur un miracle et sur une sous performance totale des joueurs d’Orlando. Autant dire que les Wizards ne se rendent en Floride que pour la forme.
La franchise de la capitale fédérale américaine est en quelque sorte à mi-chemin entre le haut du panier et les cancres de la Conférence Est. De plus, la récente annonce du forfait de Davis Bertans est venue s’ajouter à l’incertitude de Bradley Beal quant à la reprise de la NBA. Il semblerait alors inutile de calculer les chances des Washington Wizards si leurs deux meilleurs marqueurs sont tous deux forfaits…
Crédits photo à la Une: Keith Allison