L’équipe du MVP en titre, James Harden, a les voyants au rouge depuis le début de la saison. Avec un bilan de 13 victoires pour 14 défaites à l’heure où nous écrivons ces lignes, les Rockets sont clairement l’équipe la plus décevante de ce début de saison. Décryptage du naufrage texan.
Un été mal géré
Commençons en revenant quelques mois en arrière. Juillet 2018, les Rockets laissent partir Trevor Ariza, leur ailier titulaire, qui signe aux Suns. Une semaine plus tard, ils prolongent Chris Paul pour 160 millions de dollars sur quatre ans, un montant énorme. Mi-juillet, c’est Luc Mbah a Moute qui signe libre chez les Clippers. Les Rockets perdaient donc deux éléments défensifs clés de leur équipe, sans combler leur départ. En août, ils signaient Carmelo Anthony pour le minimum vétéran. L’inter saison n’était donc pas des plus réussies. Mais Houston possédait tout de même le MVP 2018, James Harden, un joueur clé.
Des conséquences sur le terrain
Les mauvaises décisions de l’été se sont fait directement voir sur le terrain. Les Rockets entamaient la saison par cinq défaites en six rencontres. Même s’ils ont par la suite réussi à remonter leur bilan dans le positif (9-7 mi-novembre), on sentait bien que quelque chose n’allait plus sur le terrain. Certains jetaient la pierre à Carmelo Anthony, mais la responsabilité n’était pas individuelle mais plutôt collective. Une défense moins bonne, comme le laissaient présager les départs de Mbah a Moute et Ariza, et un CP3 qui n’était pas à la hauteur de son contrat. Les défaites recommençaient à pleuvoir (sept en neuf matchs), et le bilan repassait dans le négatif. Dans une conférence Ouest où le niveau est très élevé et la cadence infernale, les Rockets sont actuellement treizièmes, à deux matchs de la huitième place. Bien sûr, tout est encore possible, et on imagine mal Houston ne pas se qualifier en playoffs. Surtout avec les grosses performances que livre James Harden. Mais il faut passer un cap pour cela.
Crédits photo à la Une: Boguscharms