On connaît de manière quasiment certaine les huit équipes qui participeront aux playoffs à l’Ouest, mais rien n’est joué au niveau du classement. Alors qu’il reste dix matchs à jouer, Oklahoma City, San Antonio, Utah et les Clippers ont exactement le même bilan (42 victoires pour 30 défaites au 22 mars) et se disputent la cinquième place.
Panique à Oklahoma
Il y a à peine plus d’un mois, le Thunder avait pris possession de la troisième place de la conférence Ouest. Mais cette période est révolue. Désormais, les hommes de Billy Donovan n’auront sûrement pas l’avantage du terrain en playoffs. Le niveau de jeu global de l’équipe a baissé, alors que Paul George prétendait au titre de MVP il y a quelques semaines. Les défaites se sont accumulées, certaines face à des équipes largement accessible. On a l’impression de retrouver l’équipe de la saison dernière qui sortait un bon match sur trois. On a du mal à voir comment ils pourraient passer plus d’un tour en playoffs en continuant à jouer ainsi, alors que c’est pourtant une des rares équipes capables de rivaliser avec Golden State.
San Antonio, la force tranquille
Chaque année, le même refrain. Les Spurs sont trop vieux, Popovich est terminé, etc. Pourtant, chaque année, c’est au minimum un bilan positif et une qualification en playoffs. Cette saison ne dérogeant pas à la règle, San Antonio sera toujours de la partie en avril, pour notre plus grand plaisir. L’intégration de DeRozan a été une réussite, et Pop continue d’inscrire son nom dans la légende. Neuf victoires sur les dix derniers matchs.
Utah, la défense est la meilleure attaque
Comme les saisons précédentes, Utah reste une équipe ultra solide défensivement (106.5 pts encaissés par match, 5e meilleure défense de la ligue). En attaque, on attend un peu mieux, mais le Jazz se débrouille tout de même assez bien. Reste maintenant à confirmer en playoffs.
Les Clippers, maîtres de Los Angeles
Qui aurait pensé, en début de saison, que les Clippers seraient la meilleure équipe de Los Angeles ? Avec LeBron aux Lakers, l’idée était utopique. Encore plus après le trade de Tobias Harris, meilleur joueur de l’équipe, envoyé à Philadelphia. Et pourtant, les hommes de Doc Rivers ont fait preuve de bravoure et ont développé un sens du collectif impressionnant. Même si on les voit mal passer un tour, la qualification est déjà exceptionnelle et on ne peut que féliciter le travail effectué.
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