Alors que l’on arrive aux trois-quarts de la saison, on peut déjà commencer à tirer quelques conclusions de cette année, notamment les équipes qui nous ont le plus surpris. Analyse des deux révélations 2019, Brooklyn et Sacramento.
Le collectif avant tout
Un premier commun entre les Nets et les Kings, c’est la construction de l’équipe. Pas de superstar ou de gros nom, seul D’Angelo Russell a été All-Star cette année. Le jeu est basé sur un collectif complet et un ballon qui tourne. Le deuxième point commun, c’est la jeunesse. Buddy Hield, De’aaron Fox, Willy Cauley-Stein, D’Angelo Russell, Jarrett Allen, un grand nombre de joueurs sous les 25 ans, ce qui promet donc un avenir radieux à ces deux équipes. Il y a six ans à peine, Brooklyn pensait pouvoir dominer la NBA en acquérant des joueurs de renoms (Paul Pierce, Kevin Garnett, …) mais le fiasco fut total. Au final, même s’ils ne règnent pas sur l’Est, les Nets sont sixièmes de leur conférence avec un bilan positif (32-31) alors qu’ils écumaient les bas-fonds du classement pas plus tard qu’en 2017. La clé du succès est simple : faire tourner le ballon. En Californie, la recette est la même. Les Kings ne sont pas égoïstes, et après avoir terminé à la douzième place l’année dernière, ils pointent à la neuvième position, à deux victoires des playoffs. Et même dans le cas où ils ne se qualifieraient pas, le futur semble de bon augure à Sacramento, sous la main de Dave Joerger qui a réussi à faire remonter la pente à cette équipe. Leur bilan est aussi positif pour l’instant (31-30) mais à cause de la concurrence plus rude à l’Ouest, il n’est pas significatif de place qualificative.
De l’importance d’un basket décomplexé
Le retour de Caris LeVert de blessure chez les Nets va faire du bien, lui qui était très bien parti pour prétendre au titre de meilleure progression de l’année, malheureusement stoppé net par une blessure au genou. Brooklyn possède aussi le champion du concours de tirs à trois points, Joe Harris, très efficace. Des noms que l’on entend pas tous les jours dans les médias. Mais tandis que les projecteurs sont à Los Angeles ou San Francisco, les équipes moins médiatisées ont tout le loisir de pratiquer un basket décomplexé, sans pression. On ne peut que féliciter ces progrès plus qu’encourageants et être content pour les fans qui ont du passer par des périodes où la victoire n’était qu’un lointain souvenir.
Crédits photo à la Une: Cedi Osamn