Caroline Wozniacki, numéro 6 mondiale, a remporté ce dimanche le Masters féminin à Singapour aux dépens de l’Américaine Venus Williams (6-4, 6-4). Souvent critiquée pour ne jamais avoir gagné de grand titre, la Danoise remporte là le plus gros tournoi de sa carrière après une belle semaine.
Enfin la délivrance pour Caroline Wozniacki. L’ancienne numéro 1 mondiale faisait partie de ce gratin de joueuses talentueuses, souvent dans le top du classement WTA, mais pourtant sans titre majeur. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait perdu sa place de numéro 1 après 67 semaines passées sur le trône entre octobre 2010 en janvier 2012. Et pourtant cette semaine, la patronne c’était bien Wozniacki. Impressionnante lors des matchs de poule contre Halep et Svitolina, elle s’était ensuite inclinée lors de son dernier match contre Caroline Garcia. Mais déjà qualifiée, cette défaite constitue bien le seul bémol de sa semaine, tant elle aura été au-dessus de tout le monde. En finale, Venus Williams n’a pu que constater les dégâts face à la joueuse de 27 ans. Et si l’Américaine a bien failli y croire en fin de premier set lorsqu’elle est revenue de 0-5 à 4-5, plus constante et plus régulière Wozniacki n’a finalement jamais laissé filé la rencontre.
Fin d’année sur le podium, Venus 5e
En ce lundi 30 octobre, la Danoise retrouve la troisième place mondiale, juste derrière Simona Halep et Garbine Muguruza. Avec à peine 160 points de retard sur la numéro 1 mondiale, Wozniacki aura assurément à cœur de récupérer le trône l’an prochain, six ans après son départ. C’est en tout cas largement dans ses cordes à la vue du niveau qu’elle a affiché à Singapour. Quant à Venus Williams, cette finale ponctue une année 2017 qui aura été celle de la résurrection. Finaliste à l’Open d’Australie et à Wimbledon, la joueuse de 37 ans a montré que ses qualités tennistiques et physiques sont restées intactes et qu’elle peut toujours rivaliser au sommet de la hiérarchie. Elle termine la saison à la 5e place mondiale et pourra assurément viser encore plus haut, si le temps ne la rattrape pas de sitôt…
Crédits photo à la une: Tatiana